Marie Castets
ImmobilierLes ratés du taux zéro
Produit phare de l'accession à la propriété, le prêt à taux zéro a séduit près de 240 000 ménages en 2006. Un succès qui révèle aussi les failles d'un financement complexe et qui manque parfois de souplesse.
Si les chiffres du prêt à taux zéro (PTZ) sont bons, c'est notamment grâce aux nouvelles règles qui ont permis son extension à l'achat dans l'habitat ancien et le rehaussement des plafonds de ressources au profit des classes « moyennes ». Accession sociale à la propriété oblige, les pouvoirs publics misent gros sur ce produit financier et ont lancé, fin 2006, une vaste campagne de communication visant à stimuler sa distribution. Mais au-delà de son succès statistique, le PTZ reste complexe et, parfois, inadapté à certaines réalités sociales.
optimisation
Cumuler les prêts
Le prêt à taux zéro peut se cumuler à un prêt classique et à tous les autres : prêt à l'accession sociale (PAS), plan d'épargne logement (PEL), prêt conventionné (PC) ou du 1 % logement. Mais il est impossible de profiter des aides de l'Anah (Agence national d'amélioration de l'habitat), sauf pour financer des travaux d'accessibilité ou d'adaptation d'un logement aux besoins de personnes handicapées, quand ce handicap survient après l'entrée dans les lieux. Un PTZ peut également être complété par d'autres PTZ, proposés localement. En effet, certaines villes (Paris, Nantes, Toulouse...) ou départements (Hauts-de-Seine) ont
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter