Yves Martin
Voiture routièreComment choisir une voiture routière
Les routières sont spacieuses, efficaces pour les longs trajets et d’une grande qualité de fabrication. Dans ce segment (Renault Laguna 3, Citroën C5, Volkswagen Passat, Audi A4…), l’essence peine à s’imposer et le diesel réalise la quasi-totalité des ventes. Ce type de moteur est en effet particulièrement adapté à un usage routier car, grâce à sa consommation moindre, l’autonomie est plus grande.
→ Test Que Choisir : Essai Voitures routières
Les routières, qu’elles soient déclinées en break ou en berline, sont généralement les voitures les mieux équipées et à la pointe de la technologie. En effet, pour accompagner, assister et même prévenir le conducteur en cas de danger, les constructeurs redoublent d’innovations technologiques. Également équipée d’un moteur puissant, la routière est aussi une voiture qui coûte cher à l’entretien. Attention donc à prévoir un budget adapté et à bien comparer les taux horaire de main-d’œuvre.
Les aides à la conduite
Les aides à la conduite et de confort sur les routières sont généralement nombreuses. Mieux, ce sont souvent ces modèles qui inaugurent les systèmes dernier cri : régulateur de vitesse adaptatif, système de détection d’angle mort, éclairage adaptatif, climatisation 4 zones, sièges ventilés, connectivité… Il est donc important que tous ces systèmes se maîtrisent assez intuitivement et ne demandent pas trop de temps d’adaptation. Il est même possible, pour les modèles les plus perfectionnés, de personnaliser certaines commandes et réglages pour ne plus avoir à y revenir par la suite. Au moment de l’achat il est donc judicieux de bien se faire expliquer les principales fonctions mises à votre disposition. Enfin, vu les gabarits généralement rencontrés pour ces modèles, il est intéressant de choisir une version équipée de toutes les aides au stationnement, avant et arrière. Certains constructeurs proposent même une « vue de dessus » de l’environnement de la voiture, reconstituée grâce à des caméras placées dans les pare-chocs avant et arrière et dans les rétroviseurs, permettant de visualiser du premier coup d’œil le moindre obstacle qui se trouve à proximité.
Pensez à l’automatique
Pour ce genre de voiture particulièrement destinée à rouler sur de longs trajets, la boîte automatique trouve tout son intérêt. À quoi bon persister à vouloir passer les vitesses lorsqu’on roule sur autoroute… constamment sur le rapport le plus élevé ? Et quel intérêt de « tricoter » avec le levier de vitesses dans les embouteillages de départs en vacances ? Et cela d’autant plus que les modèles récents ont gommé les défauts que l’on pouvait jusque-là reprocher à ce genre de transmission : surconsommation, lenteur… Ainsi, une BMW 520d de 184 ch boîte automatique consomme, selon la finition, de 4,5 à 4,9 l/100 km en cycle mixte alors que la même version en boîte manuelle se situe à 4,5 l/100 km. Une différence qui est donc, dans le pire des cas, de seulement 0,4 l/100 km, ce qui est largement acceptable au regard du service rendu par la boîte automatique : meilleur confort d’utilisation et stress en moins pour le conducteur.
L’essence se rebiffe
Si la quasi-totalité des ventes de routières se fait avec des motorisations Diesel, les modèles à essence retrouvent un regain d’intérêt avec l’apparition de nouvelles solutions à injections directes. Ainsi, l’Octavia 1.2 TSI de 105 ch, qui affiche une consommation moyenne de 5,4 l/100 km, fait jeu égal avec la Citroën C5 HDi 140 ch et se trouve juste derrière l’Audi A4 2.0 TDIe 136 ch qui engloutit 5,3 l/100 km en moyenne. Certes, ce n’est pas encore la panacée et nous n’en sommes qu’au début mais il est vraiment judicieux de se poser la question au moment de l’achat. Ainsi, à moins d’être un gros rouleur et de parcourir, au bas mot, plus de 20 000 km par an, une routière à essence peut se justifier. Et c’est d’autant plus intéressant que l’entretien d’une voiture à essence coûte, pour l’instant, moins cher que celui d’une diesel.
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