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Florence Humbert
Poisson sauvage ou d'élevage, en filet ou entier... Le choix est vaste face à l'étal du poissonnier. 10 points clés pour bien choisir son poisson.
Ils vivent dans la nature et ne grandissent pas dans des cages surpeuplées comme la plupart des produits d’élevage. Seul point noir : ils sont parfois contaminés par des résidus toxiques, méthylmercure et PCB. Pour éviter les risques liés à ces substances, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) recommande de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 et un poisson maigre.
Privilégiez les poissons issus de la pêche française. Ils sont plus frais, car ils n’ont pas parcouru des milliers de kilomètres avant de parvenir dans votre assiette. De plus, vous contribuez à soutenir une filière souvent artisanale et à maintenir l’emploi sur nos côtes.
Comme pour les fruits et les légumes, la saisonnalité est un critère de qualité et de durabilité important. Poissons, coquillages et crustacés sont bien plus goûteux et moins chers durant leur pleine saison.
Pour répondre à une demande croissante, leur élevage s’est intensifié dans les pays du sud-est asiatique ainsi qu’au Brésil, au Mexique et en Équateur, dans des conditions environnementales et sociales le plus souvent déplorables. Il existe toutefois quelques productions plus responsables. Elles sont essentiellement originaires de Madagascar.
Ils sont moins chers et c’est le seul moyen de s’assurer de leur fraîcheur (œil clair et transparent, peau tendue, écailles brillantes, etc.).
Plusieurs centaines d’espèces fréquentent les eaux européennes. Une diversité qui ne se retrouve pas dans nos assiettes où l’on privilégie le plus souvent le saumon, le cabillaud ou les crevettes importées. Dommage, car en élargissant ses choix à des poissons méconnus (tacaud, sébaste, plie, chinchard, maigre, congre, etc.), on peut contribuer à une exploitation plus équilibrée des ressources marines.
Il en existe chez tous les poissonniers en fonction des saisons et des arrivages. On peut se faire plaisir à moindre coût, pour peu que l’on ne se cantonne pas aux espèces nobles. N’hésitez pas à congeler une partie de vos achats, pour profiter au mieux des cours lorsqu’ils sont à la baisse.
Ce sont des professionnels et leur approvisionnement en flux tendu leur permet de suivre étroitement la qualité et la fraîcheur de leurs produits au rythme des arrivages et des marées.
L’homme a appris de longue date à les élever sans intrants, en s’appuyant sur la ressource naturelle que lui prodigue le milieu marin.
Souvent publiés par des organisations environnementales, la plupart distinguent les espèces menacées, et donc à éviter, de celles que l’on peut consommer sans risque. En réalité, les choses ne sont pas si simples. Une espèce donnée peut être surexploitée dans un secteur alors que les stocks sont abondants dans une autre zone.
Florence Humbert
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