GUIDE D'ACHAT

Complémentaire santéComment choisir une mutuelle quand on est microentrepreneur ?

Les microentrepreneurs (ex-autoentrepreneurs) sont des travailleurs indépendants. Si leur activité est exercée à titre principal ou s’ils reprennent une activité professionnelle alors qu’ils sont retraités, ils doivent souscrire une complémentaire santé individuelle. Selon leur âge et le budget qu’ils entendent consacrer à ce type de contrat, les microentrepreneurs peuvent se tourner vers un contrat basique ou un contrat plus spécifiquement dédié aux seniors. S’ils ont une activité professionnelle autre ou s’ils peuvent bénéficier d’une complémentaire collective (en tant que salarié ou en tant que conjoint ou partenaire de Pacs d’un salarié par exemple), ils n’en ont pas besoin.

Les contrats destinés aux microentrepreneurs obéissent à la même réglementation que les autres contrats du marché. Ils doivent être responsables et solidaires : absence de sélection médicale à l’entrée, garanties viagères, prise en charge de certains actes de prévention notamment. N’ayant pas les mêmes obligations fiscales et administratives que les autres indépendants (commerçants, artisans, professionnels libéraux…), les microentrepreneurs ne peuvent pas déduire de leur revenu imposable les cotisations versées chaque année pour une complémentaire santé individuelle.

Les garanties indispensables

  • Consultations, pharmacie, soins dentaires, frais d’optique, etc., à hauteur du ticket modérateur ou davantage.
  • Forfaits de remboursements qui augmentent au fil du temps pour récompenser le fait de garder le même contrat plusieurs années.

Bon à savoir Pour les soins les plus coûteux (optique, dentaire…), même lorsque la prise en charge se limite au ticket modérateur, l’absence de délai de carence est un point à vérifier. À défaut, aucun remboursement ne sera accordé.

Les garanties intéressantes

  • Accès à des réseaux de soins en optique ou dentaire notamment pour des équipements à prix négociés, donc un moindre reste à charge.
  • Accès à un faisceau de prestations d’assistance (aide-ménagère, garde d’animaux…) en cas de maladie grave, d’immobilisation à domicile ou d’hospitalisation.

La complémentaire santé solidaire

Lorsque l’activité est exercée à titre principal, les revenus peuvent être parfois modestes : il est alors judicieux de vérifier si l’on peut avoir droit à la complémentaire santé solidaire
 

Roselyne Poznanski

Roselyne Poznanski

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