Lars Ly
Rédacteur technique
De B comme Bluetooth à X comme xD.
C'est un système de connexion sans fil qui permet de transférer des données très simplement entre appareils électroniques. Il utilise des ondes radio et sa portée est d'une dizaine de mètres. À l'origine, le Bluetooth a été développé pour la téléphonie mobile, principalement pour les oreillettes (échange de données du type communication vocale) et l'échange de fichiers (musique et photos). Ce procédé sert aussi à charger des courriels ou à envoyer des fax avec un ordinateur portable. Le Bluetooth est destiné à remplacer le port infrarouge ou encore la norme Dect (utilisée pour les téléphones sans fil). Il existe plusieurs types de Bluetooth. Celui de base ne permet que de transférer le son pour la communication, et les fichiers musique en basse qualité. Un Bluetooth amélioré permet de transférer la musique en qualité stéréo et les photos. Mais attention : le temps de transfert d'une photo est élevé, et on ne peut le faire qu'à l'unité.
La cartouche jet d'encre est un réservoir d'encre. Elle englobe parfois la tête jet d'encre, qui alors dite « tête intégrée ». La cartouche est soit mono-couleur, soit multi-couleur, l'inconvénient de ces dernières étant que l'on doit changer la cartouche quand une seule des encres est épuisée (gaspillage et pollution). L'intérêt des têtes intégrées est que les pannes de tête d'impression sont quasi inexistantes puisque l'on change la tête dès que la cartouche est vide. L'inconvénient est le prix. Les cartouches les plus récentes incorporent une puce qui est lue par l'imprimante. Celle-ci permet de connaître la quantité d'encre restante... et surtout d'éviter ou de limiter l'utilisation de cartouches compatibles.
Les imprimantes photos compactes utilisent les trois couleurs primaires : cyan, magenta et jaune, et parfois de l'encre noire. Pour les appareils qui n'ont pas de noir, on l'obtient par mélange des trois couleurs primaires (qui restitue généralement plutôt un marron foncé). Un éventuel vernis apportera une protection mécanique et contre les UV, ainsi qu'un aspect brillant à la photo.
Cette carte qui est la plus encombrante est aussi l'une des plus anciennes. Elle se décline maintenant en deux versions, le CF1 et le CF2. Les CF2 contiennent un mini-disque dur et sont un peu plus épaisses que les CF1, qui sont équipées d'une mémoire flash. Si la CF2 est plus fragile qu'une mémoire flash, elle présente l'avantage d'offrir une importante capacité de stockage.
L'Ethernet est une technologie de réseau local permettant que toutes les machines d'un réseau soient connectées entre elles. Les appareils Ethernet disposent d'un connecteur spécifique.
Ce consommable n'est utilisé que sur les modèles à sublimation. C'est lui qui apporte l'encre. L'encre solide est stockée sur un film qui est enroulé sur un tambour. Nous trouvons sur ce film une succession de zones jaune, cyan, magenta, et parfois de noir et/ou une couche de vernis protecteur (chez Canon par exemple). La dimension de chacune des zones encrées est celle de la photo, soit un peu plus de 10 × 15 cm. L'impression de la photo se fait en trois (ou quatre) étapes : une par couleur + éventuellement une de plus s'il y a un vernis. Pour la première couleur, en général le jaune, le film est mis en contact avec le papier photo et se déroule en même temps que le papier avance. Une tête d'impression thermique chauffe l'encre aux endroits où la couleur doit être imprimée sur la photo. L'encre passe de son état solide à son état gazeux (phénomène de sublimation), elle se décolle du film et se colle au papier photo. Après cette passe, si l'on regarde la photo, on ne verra que les teintes jaunes apparaître. Les passes suivantes vont apporter les encres cyan et magenta (et éventuellement du noir et du vernis), en sorte que toutes les couleurs soient restituées (par mélange des encres ou tramage).
C'est le poids au mètre carré du papier. Cette information est théoriquement indiquée sur l'emballage des papiers. Plus le grammage est élevé, meilleure est la tenue mécanique du papier. Le grammage d'un papier standard (type photocopieur) se situe dans les 90 g/m2, celui des papiers photos les plus épais est légèrement inférieur à 300 g/m2. Notons que les supports d'impression de type film sont caractérisés non pas par leur grammage mais par leur épaisseur, exprimée en microns. Pour les imprimantes photos compactes, il n'existe que du papier photo, dont le grammage se situe entre 240 et 290 g/m2.
DPP signifie Direct Photo Printing, c'est-à-dire impression directe de photos, en anglais. C'est l'impression de photos sans passer par un ordinateur, à partir d'un appareil photo numérique directement connecté à l'imprimante (via un câble USB ou Bluetooth) et/ou à partir d'une carte mémoire insérée dans un lecteur de cartes de l'imprimante. Le DPP depuis un appareil photo numérique nécessite généralement la présence du logiciel Pictbridge dans l'imprimante et l'appareil photo ; il permet aux deux machines de communiquer entre elles. Certaines marques se passent de Pictbridge et utilisent un logiciel maison, mais l'on ne peut utiliser que les appareils photo compatibles avec l'imprimante.
Infrared Data Association. C'est le plus ancien moyen de connexion sans fil. Comme son nom l'indique, il permet le transfert de données par rayon infrarouge de faible portée. Comme pour le Bluetooth, il existe plusieurs types de connexion IrDA. Sur les téléphones mobiles, son utilisation peut être limitée à l'échange de contacts, par exemple.
Comme son nom l'indique, le jet d'encre est un procédé qui projette des gouttes d'encre, sans aucun contact entre la tête et le support d'impression. Chaque goutte va créer un point sur le support, aussi appelé « pixel », à un endroit bien défini. Il y a une tête jet d'encre pour le noir et une pour chacune des trois couleurs primaires qui sont le cyan, le magenta et le jaune (et éventuellement pour les autres encres spéciales dédiées à la photo : rouge, gris, cyan clair, magenta clair, vert, vernis brillant...). Toutes les couleurs de l'arc-en-ciel sont obtenues par mélange de ces encres sur la feuille ou par impression de matrices (minuscules grilles de points de couleurs de base) qui à vue d'oeil restituent la couleur souhaitée. Une tête est constituée d'une rangée de buses, petits trous au travers desquels sont projetées les gouttes d'encre. La taille des gouttes est de plus modulable.
Dans le langage parlé, on désigne par Linux tout système d'exploitation basé sur le noyau Linux. Le noyau Linux est un système libre développé par une communauté de bénévoles ou de personnes rémunérées par des entreprises. L'interface peut prendre plusieurs aspects, selon son distributeur. Le système d'exploitation peut être téléchargé depuis leurs sites Internet (Ubuntu, Mandriva, etc.). Il existe plusieurs versions de Linux, certaines gratuites, d'autres payantes (en fait, on ne paye que le support technique, la spécificité de Linux étant sa gratuité). De plus en plus d'appareils informatiques fonctionnent « sous » Linux ; pour les imprimantes, les pilotes d'impression quand ils existent sont téléchargeables depuis Internet mais ils n'offrent pas toujours les mêmes fonctions que les pilotes destinés aux OS de Microsoft ou d'Apple. Les adeptes de Linux devront se renseigner sur la compatibilité avant de se lancer dans un achat.
Memory Stick (MS)/MS Pro/MS Duo/MS Duo Pro. Favorisé par Sony (qui l'a développé), le MS et son autre version le MS Pro sont de même dimension, mais la version Pro est plus rapide. Le Memory Stick Duo est plus compact que le Memory Stick classique, il existe aussi en version Pro.
Le papier jet d'encre est constitué d'une base papier classique (dans les 80-90 g/m2 pour un papier classique, plus de 200 g/m2 pour du papier photo) sur laquelle a été appliqué un couchage permettant d'absorber l'encre sans qu'elle ne s'étale, et en gardant toute la vivacité des couleurs. Le couchage assure aussi un séchage rapide de l'encre.
Le papier photo est un papier « amélioré » destiné à restituer les impressions photos avec une qualité équivalente à celle des photos développées en laboratoire. La base papier épaisse assure une bonne rigidité des photos. Le grammage du papier photo varie de 240 à 290 g/m2. Le papier photo est parfois proposé en mat, satiné et brillant.
Ce logiciel permet à l'appareil photo numérique et à l'imprimante (standard ou multifonction) de communiquer, dans le cadre de l'impression directe (DPP). Appareil et imprimante doivent être équipés de Pictbridge pour que le DPP soit possible via un câble USB ou Bluetooth. Le DPP est alors commandé depuis l'appareil photo numérique et non depuis l'imprimante.
Le pixel est l'unité de surface de base d'une image numérique. Concrètement, un pixel est un point minuscule, noir ou coloré. Pour les imprimantes, la couleur du pixel imprimé est celle de l'une des encres ou d'un mélange de plusieurs encres. La plupart des imprimantes possèdent quatre encres : noir, cyan, magenta et jaune. Les plus sophistiquées, notamment celles dédiées à la photo, intègrent une encre cyan photo (cyan clair) et une magenta photo (magenta clair). Les imprimantes basiques et les compactes se passent parfois du noir, qui est alors obtenu par mélange des trois autres couleurs. Certaines couleurs de l'arc-en-ciel que l'on ne peut pas obtenir par mélange des encres sont obtenues en trompe-l'oeil en utilisant des matrices de pixels.
La résolution est la densité de pixels. Plus elle est élevée, plus l'image est précise. La densité s'exprime en nombre de points par pouce : « ppp » (2,54 cm), ou « dpi » en anglais (dot per inch). Il existe donc une résolution selon chacun des axes de l'image numérique. Elle n'est en général pas la même, et si une seule résolution est indiquée sur l'appareil, il vaut mieux vérifier quelle est sa valeur dans l'autre direction. Pour avoir un ordre de grandeur, une impression photo en mode brouillon ou une utilisation « quotidienne » se fait dans les 300 dpi, alors qu'une haute résolution se situe dans les 600, pour aller jusqu'à 5 760 dpi.
Le format SD (Secure Digital) est favorisé par un grand nombre de marques, c'est le format le plus répandu actuellement. Cette carte est très compacte. Le MMC (MultiMediaCard) est une alternative aux cartes SD (moins chère, mais le taux de transfert est plus lent).
Ce format ancien et fragile (cartes souples) est en voie de disparition. Sa capacité maximale est limitée à 128 Mo.
C'est un système d'impression par transfert thermique (on appelle aussi cette technologie simplement « transfert thermique ») au cours de laquelle l'encre solide (sous forme de cire) est sublimée (passage de l'état solide à l'état gazeux) par chauffage pour être appliquée sur le support d'impression. L'encre solide est stockée sur un film (appelé film encreur) qui est enroulé sur un tambour. Nous trouvons sur ce film une succession de zones jaune, cyan, magenta, et parfois de noir et/ou une couche de vernis protecteur (chez Canon par exemple). La dimension de chacune des zones encrées est celle de la photo, soit un peu plus de 10 × 15 cm. L'impression de la photo se fait en trois (ou quatre) étapes : une par couleur + éventuellement une quatrième s'il y a un vernis. Pour la première couleur, en général le jaune, le film est mis en contact avec le papier photo et se déroule en même temps que le papier avance. Une tête d'impression thermique chauffe l'encre aux endroits où la couleur doit être imprimée sur la photo. L'encre passe de son état solide à son état gazeux (phénomène de sublimation), elle se décolle du film et se colle au papier photo. Après cette passe, si l'on regarde la photo, on ne verra que les teintes jaunes apparaître. Les passes suivantes vont apporter les encres cyan et magenta (et éventuellement du noir et du vernis), en sorte que toutes les couleurs soient restituées (par mélange des encres ou tramage). L'avantage de la sublimation est la fiabilité des consommables : pas de risques de bouchage des cartouches ni d'éclaboussures d'encre, et pas de défaut d'impression du type « banding » (apparition des différentes passes de la tête jet d'encre). En revanche, la qualité n'est généralement pas aussi bonne que celle obtenue avec le jet d'encre.
C'est le support sur lequel on imprime. Pour les imprimantes photos compactes, le seul support d'impression utilisé est du papier photo. Pour les imprimantes de plus grand format, ça peut aussi être aussi du film, un CD ou DVD (spécial, destiné à être imprimé), une enveloppe, du papier transfert, du tissu...
C'est la partie de l'imprimante jet d'encre qui est chargée d'envoyer les gouttes d'encre sur le support d'impression. La tête est constituée d'une rangée de buses, orifices au travers desquels sont projetées les gouttes d'encre. Il y a en fait une tête par couleur. La tête peut être installée à demeure dans l'imprimante ou bien faire partie de la cartouche. Dans le premier cas, elle accueille un simple réservoir d'encre que l'on remplace quand il est vide. Dans le second cas, on parle de tête intégrée à la cartouche ; elle est donc changée en même temps que le réservoir quand celui-ci est vide.
Le port USB (Universal Serial Bus), présent sur tous les ordinateurs et leurs périphériques, permet l'échange rapide de données par l'intermédiaire d'un fil. C'est le remplaçant des préhistoriques ports série et parallèle. Il existe deux versions du port USB : l'USB 1.1, qui est le plus ancien et peut communiquer entre 1,5 et 12 MB/s, et l'USB 2.0, plus récent et beaucoup plus rapide (jusqu'à 480 MB/s). Attention, ces taux de transfert sont théoriques. Les valeurs réelles dépendent des appareils connectés.
C'est une technologie sans fil qui permet de transporter à haut débit toutes les données (image, voix, vidéos...) et de se connecter à Internet haut débit sans fil.
Format développé par Olympus et Fujifilm, cette carte peut être aussi utilisée, à l'aide d'un adaptateur, à la place d'une carte Compact Flash type I.
Lars Ly
Rédacteur technique
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