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Quiz

Des écogestes à portée de main

Un moment convivial, ludique et instructif ! 20 questions de jeu pour faire les meilleurs choix pour son budget, sa santé et l’environnement.

1 • C’est facile d’ouvrir le robinet… Un geste quotidien, machinal et habituel. En France, l’eau potable qui arrive dans nos habitations est principalement puisée dans :





Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "Les nappes phréatiques".

En France, l’eau distribuée est issue à 68 % des nappes phréatiques. Comment arrive-t-elle chez nous ?
L’eau est prélevée dans une zone protégée généralement située à l’extérieur de l’agglomération. D’abord, elle est acheminée vers une usine de production d’eau potable où elle est traitée afin de devenir potable, c’est-à-dire sans risque pour la santé et agréable à boire.
L’eau potabilisée est ensuite stockée dans des réservoirs (des «châteaux d’eau») situés sur une hauteur ou au sommet d’une tour. L’objectif est de faire face aux fluctuations de consommation, de bénéficier d’une sécurité d’approvisionnement, d’économiser de l’énergie (ou de mieux l’utiliser, par exemple en pompant l’eau la nuit en « heures creuses ») et d’assurer une pression suffisante dans le réseau.
Enfin, l’eau est distribuée au moyen de réseaux de canalisations qui la conduisent dans chaque rue, chaque impasse, chaque maison.

2 • Quelle est, en France, la consommation moyenne d’eau potable d’un habitant par jour ?





Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "Environ 150 litres".

La consommation d’eau potable est passée, en France, de 106 litres par jour et par habitant en 1975 à 165 litres par jour et par habitant en 2004. Aujourd’hui, chaque habitant utilise en moyenne 148 litres d’eau par jour. Cette tendance à la baisse de la consommation d’eau potable peut s’expliquer par des comportements écocitoyens et par le renouvellement progressif d’équipements sanitaires et d’appareils électroménagers à consommation réduite.

3 • Eau du robinet et eau en bouteille : l’une de ces affirmations est fausse. Laquelle ?





Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "L’eau en bouteille est meilleure que l’eau du robinet pour la santé".

L’eau du robinet est sans conteste plus écologique que l’eau en bouteille. La boire permet d’économiser 10 kg de bouteilles en plastique par an et par personne. Nul n’ignore plus que le transport par camion émet des gaz à effet de serre et que le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas.
Au niveau du prix, la grande gagnante, c’est l’eau du robinet, à 0,003 € le litre en moyenne, soit même pas 2 € par an pour une consommation de 1,5 litre d’eau du robinet par jour. Ce prix explose dès qu’on passe aux eaux en bouteille : 0,20 € le litre pour l’eau de source, 0,40 € le litre pour l’eau minérale, soit de 110 à 220 € par an, des montants auxquels il faut ajouter le coût d’élimination des bouteilles en plastique.
De plus, certaines eaux minérales ne répondent pas aux normes de potabilité. Elles sont trop chargées en fluor, en sulfates ou en sodium. Les boire quotidiennement n’est pas recommandé, sauf sur avis médical. Enfin, l’eau du robinet est l’aliment le plus réglementé et le plus contrôlé.

4 • Combien de litres d’eau utilisons-nous lorsque nous prenons un bain ?





Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "150 à 200 litres".

Une douche de 5 minutes consomme environ 50 litres d’eau, contre 150 à 200 litres pour un bain. Autre atout de la douche : une moindre consommation d’énergie liée au faible volume d’eau à chauffer. Deux bonnes raisons pour couper l’eau pendant que l’on se savonne !

5 • Combien de litres d’eau s’échappent chaque jour d’une chasse d’eau qui fuit ?





Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "Environ 600 litres".

Une chasse d’eau qui fuit consomme 600 litres par jour !
4 à 5 litres par heure, c’est le volume d’eau qui s’échappe d’un robinet en cas de goutte à goutte ; 16 litres par heure coulent d’un robinet laissant s’échapper un mince filet d’eau.

6 • Chacun de nous jette chaque année 288 kg, en moyenne, dans sa poubelle du tout-venant. Ces déchets sont envoyés en décharge pour y être stockés ou incinérés. Nous pourrions utilement réutiliser, composter, recycler une part de ces déchets. Cette part représente :





Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "70 % du contenu de la poubelle du tout-venant".

Chacun de nous produit chaque année près de 500 kg de déchets. C’est insoutenable pour la planète. De plus, 288 kg sont jetés dans la poubelle du tout-venant. Or 68 % du contenu de cette poubelle n’ont rien à y faire. L’enjeu est de faire baisser la part des ordures ménagères résiduelles en réduisant les déchets et en triant mieux.
Acheter mieux, réutiliser, réparer, bien trier, cela représente surtout des gestes à adopter et des mauvaises habitudes à oublier :
– réduire les déchets alimentaires, les emballages, etc. ;
– trier correctement tous les déchets qui peuvent être recyclés : les industriels manquent de matière et pourraient en utiliser plus si nous triions efficacement ;
– composter les déchets alimentaires d’origine organique : épluchures de fruits et légumes, fruits et légumes gâtés, restes de repas non gras en petite quantité, coquilles de noix et d’oeufs écrasées. D’ici à 2025, tous les ménages devront trier les biodéchets. Chacun aura à sa disposition une solution lui permettant de ne pas les jeter dans la poubelle des ordures ménagères.
Les enjeux écologiques sont majeurs :
– la préservation des ressources naturelles, puisque la matière recyclée est utilisée à la place de celle qu’on aurait dû extraire ;
– la réduction du volume des ordures ménagères résiduelles qui sont incinérées ou enfouies.

7 • Ce logo figure sur de nombreux emballages. Il nous apporte une information intéressante. Laquelle ?

question 7




Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "L’emballage doit être trié parce qu’il peut être recyclé".

Le Triman signifie que l’emballage ne doit pas être jeté avec le tout-venant, mais qu’il doit être trié pour être recyclé. Facultatif jusqu’à présent, ce marquage sera obligatoire en 2021. Il concerne tous les produits recyclables relevant d’une consigne de tri et soumis aux dispositifs de responsabilité élargie du producteur (R.E.P) tels que les emballages, les textiles, les éléments d’ameublement, les papiers graphiques, etc.
REP oblige, la gestion de ces déchets doit être assumée, notamment financièrement, par les fabricants, distributeurs pour les produits de leurs propres marques, importateurs, qui mettent sur le marché des produits générant des déchets. Bien que basée sur la responsabilité individuelle du producteur, la REP peut être assurée par les metteurs sur le marché de manière individuelle ou collective, au travers d’un éco-organisme.
À noter. Le logo qui identifie les produits contenant des matières recyclées est le Möbius.
mobius

8 • Concernant le verre, l’une de ces affirmations est fausse. Laquelle ?





Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "Les petits contenants en verre ne peuvent pas être recyclés".

Chacun de nous jette chaque année 29 kg de verre, dont 17 kg dans la poubelle du tout-venant. Un non-sens !
Le verre est recyclable à l’infini. Avec 1 tonne de verre issu de la filière sélective, on obtient 962 kg de verre recyclé. Le consommateur doit absolument trier tous les verres d’emballage : les bouteilles, les bocaux, les pots de confiture, de légumes, de yaourt... ainsi que les flacons.
Déposer les verres dans les conteneurs pour qu’il soit recyclé est ultra-économique. Le coût de la gestion des ordures ménagères est plus de 6 fois supérieur à celui du verre.
Les petits contenants doivent également être triés. Si le tri des bouteilles est passé dans les mœurs, les consommateurs négligent souvent le tri des bocaux, des pots et des flacons... Grave erreur. Ils doivent être déposés sans leur couvercle. Les flacons achetés en pharmacie peuvent être triés s’ils sont vides ; s’ils contiennent un médicament, ils doivent être déposés en pharmacie.
Attention aux faux amis !
– Le verre culinaire (vaisselles et plats transparents) n’est pas recyclable : il s’agit de céramique transparente dont la température de fusion est supérieure à celle du verre.
– Les verres spéciaux doivent également être écartés : verres armés, pare-brise, écrans de télévision, ampoules d’éclairage, lampes, cristal, vaisselle en verre, verre culinaire, verre blanc (opaline), miroir, verre non transparent et coloré, vitrocéramique...
– Surtout pas de porcelaine, faïence, grès, carrelage, terre, pierres, gravier, ciment, bois, métaux. Pas de morceaux de verre non plus !

9 • Pour réduire de 80 % le nombre de prospectus reçus dans sa boîte aux lettres, il suffit d’apposer un autocollant « Stop pub ».




Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "Vrai".

D’après une enquête de l’UFC-Que Choisir, l’apposer sur sa boîte aux lettres diminue de 83 % le nombre de prospectus reçus, qui chute de 72 à 12 sur un mois.
L’industrie papetière est polluante, et ce malgré des normes environnementales de plus en plus strictes. La fabrication de papier exige en effet de grandes quantités d’eau et d’énergie, ainsi que de nombreux produits chimiques. Réduire sa consommation de papier, c’est préserver les forêts et la biodiversité.
La consigne est simple et identique partout : tous les papiers se trient et se recyclent. Même s’il est indiqué «journaux, revues, magazines» sur le couvercle de la poubelle, tous les papiers et cartons peuvent y aller, y compris les papiers agrafés ou à spirales. Si nous nous mettions tous à trier correctement, ce sont 95 kg de déchets par personne et par an qui pourraient être épargnés.

10 • Lorsque l’on renouvelle ses gros équipements électroménagers (réfrigérateur, congélateur…) ou ses équipements multimédias (ordinateur, écran, téléviseur…), quelle est la meilleure option pour jeter ses vieux appareils ?





Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "Les rapporter en magasin lorsqu’on achète un produit neuf".

Le fabricant a une obligation de reprise des produits usagés. Depuis 2006, tous les produits électriques et électroniques vendus aux ménages, en ligne ou en magasin, sont soumis à une éco-contribution (ou écoparticipation) dont le montant s’ajoute, de façon visible et transparente, au prix de chaque produit. Perçue auprès du consommateur au moment de l’achat, cette contribution environnementale constitue la principale ressource financière de la filière des déchets d’équipements électriques et électroniques ménagers.
- Le gros équipement ménager : la loi oblige les distributeurs à reprendre les gros équipements usagés lors de l’achat d’un nouveau produit (reprise « 1 pour 1 »).
- Le petit électroménager : le rapporter en magasin doit être un réflexe lorsqu’on en rachète un. Les distributeurs proposent souvent des conteneurs qui permettent de les déposer même si on ne fait pas d’achat.
- Les piles : à peine une pile sur trois échappe à l’incinération ou à la mise en décharge. Qu’elles soient jetables ou rechargeables – on parle alors d’accus – les piles contiennent des métaux lourds qui contaminent l’environnement, l’eau, l’air et les sols. C’est pourquoi tous les magasins qui vendent des piles ont l’obligation absolue de reprendre celles qui sont usagées gratuitement, même si le consommateur ne rachète pas des neuves.
- Les ampoules : les commerces qui en vendent ont l’obligation de reprendre les ampoules LED et fluocompactes de leurs clients. De nombreux magasins leur permettent de les déposer dans un bac de recyclage en libre accès, comme les piles.
Il est préférable de rapporter ces déchets aux distributeurs, même si certaines déchetteries se sont organisées pour les collecter. Cette obligation de reprise gratuite est la meilleure solution : elle est nettement moins coûteuse pour les contribuables et les collectivités locales que le dépôt en déchetterie. C’est en effet le professionnel qui gère la collecte et le transport.
Attention. Ces déchets ne doivent absolument pas être jetés avec les ordures ménagères, car ils nécessitent un traitement spécial de fin de vie.

11 • Quelle est la température recommandée à l’intérieur d’un logement ?





Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "Ça dépend des pièces".

Dans une habitation isolée, 19 °C suffisent dans les pièces de vie en journée, et 16 °C la nuit dans les chambres. Bien souvent, la température ressentie est plus faible que la température réelle. Alors qu’il fait 22 ou 23 °C, on a l’impression qu’il en fait 19. C’est pourquoi il est utile de mesurer la température réelle avec un simple thermomètre.
Au-delà de 20 °C, chaque degré de plus alourdit la facture de 7 % ! L’utilisation d’un thermostat d’ambiance permet de mieux réguler la température et de réduire ses factures de chauffage.

12 • Pour aérer son logement en limitant la consommation d’énergie, quelle pratique peut-on recommander ?




Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "Ouvrir en grand les fenêtres deux fois par jour".

L’air humide est plus difficile à chauffer que l’air sec, il consomme donc plus d’énergie.
Il faut aérer 10 minutes deux fois par jour, pour diminuer le taux d’humidité dans l’air. Cela permet de renouveler entièrement l’air du logement sans que les murs aient le temps de refroidir. On aère aussi quand on cuisine, ainsi qu’après le bain ou la douche pour éviter la condensation. C’est bien plus économique que de laisser une fenêtre entrebâillée toute la journée. Cela rafraîchit murs et mobilier sans renouveler l’air et fait grimper la facture de chauffage.
La VMC est un système de ventilation efficace permettant de renouveler l’air du logement de façon contrôlée. Il ne faut jamais interrompre la VMC, car elle est conçue pour fonctionner en permanence. Si sa vitesse est modulable, le débit maximal doit être sélectionné quand on fait la cuisine ou que l’on prend une douche. La VMC complète l’aération, mais ne s’y substitue pas.

13 • En cas d’apport de chaleur, la température d’un réfrigérateur remonte très rapidement et met longtemps à redescendre.




Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "Vrai".

La température d’un réfrigérateur doit se situer entre + 4 et + 5 °C. Elle monte très rapidement en cas d’apport de chaleur et met longtemps à redescendre. C’est pourquoi il est vraiment utile de ne pas ouvrir la porte trop fréquemment. Lorsque l’on range ses courses au réfrigérateur, on rassemble les produits avant d’ouvrir. On veille également à laisser les plats refroidir avant de les placer au réfrigérateur.

14 • Parmi ces trois outils, lequel est utile pour maîtriser sa consommation d’électricité ?





Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "Le wattmètre".

Le wattmètre mesure la consommation électrique instantanée. C’est un outil magique : il affiche la consommation d’un appareil électrique en fonctionnement, en veille ou même éteint. Très facile à utiliser, un wattmètre coûte de l’ordre de 25 €. En général, après s’en être servi, on débranche ou on court acheter une multiprise à interrupteur pour éviter la gabegie d’électricité !

15 • Un logement bien isolé conserve mieux la chaleur. Quelle est la principale source de déperdition de chaleur dans une habitation ?





Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "Le toit".

Les principales sources de déperdition de chaleur sont :
– le toit (30 %) ;
– les murs (20 à 25 %) ;
– les fenêtres (10 à 15 %) ;
– les planchers (7 à 10 %).
L’isolation entraîne des dépenses importantes mais celles-ci sont amorties en quelques années. L’investissement permet de réduire fortement sa consommation d’énergie.
Sans effectuer de gros travaux, il est possible de mieux conserver la chaleur. Certaines familles engagées dans les défis « familles à énergie positive » qui essaiment un peu partout en France ont obtenu jusqu’à 28 % d’économie d’énergie. Un volet fermé la nuit réduit de 60 % la déperdition de chaleur de la fenêtre. Sur l’année, cela peut permettre d’économiser jusqu’à 10 % en chauffage. Les rideaux aident, eux, à limiter la sensation d’inconfort thermique qui, une fois la nuit tombée, pousse souvent à augmenter la température de quelques degrés. L’économie possible sur la facture serait de 200 €.
À défaut de remplacer ses fenêtres, on peut y placer des joints si elles laissent passer l’air, et coller un film plastique sur les vitres en attendant de mettre du double vitrage. Enfin, derrière le radiateur, si le mur est froid, donc mal isolé, il peut être utile d’installer une plaque réfléchissante.

16 • L’air intérieur est plus pollué que l’air extérieur.




Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "Vrai".

Nous sommes préoccupés par la pollution atmosphérique et environnementale. Et pourtant, l’air intérieur est en général nettement plus pollué que l’air extérieur. Or, comme nous passons 80 % de notre temps dans des milieux clos, une grande partie de l’air que nous inhalons – 12 000 litres par jour – provient de l’air intérieur. Un air peut être qualifié de « sain » si le niveau de concentration de polluants est inférieur à des seuils susceptibles de produire des effets délétères sur la santé. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et certains pays (Allemagne et États-Unis) ont défini des valeurs limites et des valeurs recommandées pour les principaux polluants de l’air intérieur.
Les résultats d’une analyse de l’UFC-Que Choisir sur près de 900 logements sont très préoccupants. La pollution chimique touche trois logements sur quatre. Le formaldéhyde, un gaz aux effets délétères, est présent dans tous les logements, à des concentrations supérieures aux recommandations de l’OMS pour les populations dites « sensibles » (asthmatiques, allergiques…) dans 90 % des cas. Quant aux concentrations en composés organiques volatils (COV), des substances très préoccupantes, elles dépassent le seuil qui définit un air de qualité aux États-Unis dans trois habitations sur quatre.

17 • Pour respirer un air sain chez soi, il est préférable :





Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "D’ouvrir grand les fenêtres".

Les désodorisants émettent des COV et parfois même des particules fines. Ils sont donc plus polluants et toxiques qu’autre chose. Les sprays assainissants ou purifiants composés d’huiles essentielles ne sont pas plus vertueux. Ce n’est pas parce qu’ils sont vendus en pharmacie qu’ils sont bons pour la santé. Dans ce domaine, être distribué en pharmacie relève uniquement d’un positionnement marketing de l’industriel.
Les procédés dits dépolluants provoquent la formation de sous-produits parfois plus néfastes pour la santé que les substances polluantes qu’ils sont censés éliminer. Les conclusions sont identiques pour les appareils ioniseurs d’air. Seuls les épurateurs d’air qui utilisent la filtration paraissent peu problématiques pour la santé. Les parfums d’intérieur et les désodorisants, naturels ou industriels, polluent tous l’air intérieur. Quant aux plantes dites « dépolluantes », elles n’ont jamais prouvé leur efficacité à domicile.

18 • La poussière sur les meubles n’est pas seulement inesthétique… les particules en suspension dans l’air peuvent être inhalées. Pour dépoussiérer, qu’est-il préférable d’utiliser ?





Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "Des lavettes en microfibres réutilisables".

Le balai et le plumeau dispersent dans l’air la poussière, les polluants et les allergènes.
Aux lingettes jetables, préférez l’éponge et la serpillière, ou investissez dans des lavettes et torchons en microfibres (au coût modique), légers et absorbants. Secs, ils captent la poussière, les bactéries et les saletés partout. Humides, ils dégraissent et s’appliquent sur tout type de surface (sols inclus). De plus, composés de fibres synthétiques très fines, ils permettent de réduire le dosage des produits d’entretien. Ils sont en outre très résistants et lavables en machine.

19 • Pour nettoyer correctement les salissures (salle de bains, plan de travail de la cuisine…), lequel de ces produits est le plus adapté ?





Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "Un nettoyant multi-usage".

Si l’on entretient régulièrement sa maison, un nettoyant multi-usage suffit. Dilué dans de l’eau, il permet de lessiver les sols, nettoyer les plans de travail, les éviers, les faïences de la salle de bains, etc. Utilisé pur, il vient à bout des taches rebelles.
L’eau de Javel n’est pas un produit nettoyant ni détartrant. En plus d’être toxique pour l’environnement, c’est un produit irritant et corrosif pour la peau, les yeux, les voies respiratoires et digestives.
Les produits étiquetés « antibactériens » et « désinfectants » sont à bannir. Désinfecter est nécessaire en milieu hospitalier, mais inutile et même néfaste à domicile. Le contact avec les microbes stimule les défenses immunitaires. S’il faut un produit spécifique, c’est plutôt pour les toilettes.

20 • Pour préserver notre santé et protéger l’environnement, on aimerait privilégier des produits écologiques, signalés par des écolabels. Parmi ces trois logos, l’un est un faux ami. Lequel ?

question 20





Bravo !

Eh non ! La bonne réponse était "Cleanright".

L’Écolabel européen, unique label environnemental reconnu par l’Union européenne, garantit un impact réduit sur l’environnement, mais ses exigences en matière de COV et de formaldéhyde, notamment, mériteraient d’être renforcées.
Écocert est un organisme certificateur privé agréé par l’État pour les labels bio. Les produits portant le logo Écodétergent respectent son cahier des charges.
Cleanright n’a rien à voir avec un écolabel. Il est esthétiquement réussi, sur fond de planète bleue, mais c’est trompeur. C’est de l’autodéclaration, une création marketing d’organisations professionnelles représentant l’industrie des savons, détergents et produits d’entretien, d’une part ; et du Cefic, qui défend les intérêts de l’industrie chimique européenne, d’autre part.

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