Crédit mutuel

Le Crédit mutuel trouve ses origines dans l'initiative d'un fonctionnaire municipal allemand sensible aux difficultés du monde rural : c'est au XIXe siècle que ce dernier pose les bases d'une organisation coopérative. La plus ancienne Caisse de crédit mutuel voit le jour en Alsace, sur le modèle allemand de Raiffeisen. Le concept fait des émules dans le monde agricole alors que l'État rationnalise le mouvement qui donne naissance au Crédit agricole. Quant aux caisses qui souhaitent préserver leur indépendance et leur caractère purement mutualiste, elles se rassemblent sous l'enseigne du Crédit mutuel.

La nouvelle banque s'implante progressivement sur le territoire, adaptant son modèle à chaque nouvelle conjoncture. En 1947, les Caisses du crédit mutuel adoptent le statut de la coopération. Quelques années plus tard, elles créent la Confédération nationale qui exerce un rôle de contrôle, d'inspection et de représentation auprès des pouvoirs publics. En 1970, le groupe innove dans la bancassurance avec la création des Assurances du crédit mutuel (ACM). Les décennies 80-90 voient le Crédit mutuel affirmer sa position d'acteur bancaire référent non seulement par la loi bancaire de 1984, mais surtout par la prise de contrôle du CIC en 1998. Récemment, le groupe a acquis Targobank (ex Citibank Allemagne) et Cofidis. L'entrée dans l'ère 2000 voit le déploiement du réseau de « la banque à qui parler », ainsi que le développement de son offre en téléphonie mobile et son positionnement sur le marché de la monétique et des flux.

Au sein de chacune de ses 18 fédérations régionales, le Crédit mutuel dispense une offre de suivi et de gestion de compte (Internet, appli mobile, paiement sécurisé), d'épargne (livrets) et de financements sur-mesure (prêts habitation, auto, rachat de crédits). Cette offre s'étend également à la protection santé, à la prévoyance, à l'assurance vie, à la prévention de la dépendance et à l'assistance à domicile. Le Crédit mutuel décline ses produits à destination d'un public jeune : de la petite enfance aux jeunes actifs, en passant par les collégiens, lycéens, apprentis et étudiants.