Zones blanchesUne couverture à marche forcée
Poussés par leurs engagements auprès de l’État et de l’Arcep, les opérateurs déploient des antennes, au détriment parfois de l’environnement et des souhaits des habitants.
À 40 kilomètres à vol d’oiseau au nord-ouest de Montpellier (Hérault), le cirque de Navacelles est un paradis pour les amoureux de la nature. Chaque année, plus de 250 000 personnes s’y rendent pour randonner et admirer ce magnifique panorama classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Pendant longtemps, ce territoire s’étendant sur plus de 5 000 hectares était une zone blanche d’où on ne pouvait pas passer un appel de son téléphone portable ni se connecter à Internet. Jusqu’à ce qu’Orange installe, en mai 2020, une antenne relais. « Couvrir ce site touristique était devenu indispensable, mais pas à n’importe quel prix, se souvient Tony Zagaroli, chargé des relations avec les collectivités à la direction régionale du Languedoc- Roussillon d’Orange. Nous avons dû respecter un certain nombre de contraintes afin de préserver ce lieu exceptionnel. En accord avec les élus, les responsables du parc et d’autres acteurs locaux, nous avons choisi un pylône de seulement 12 mètres de haut, de couleur sombre, que nous avons positionné de manière que les antennes implantées à son sommet soient capables de couvrir le plus grand périmètre possible tout en étant peu visibles, y compris depuis l’autre côté du cirque. Nous avons aussi fait réaliser une étude
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