Marie Pellefigue
Voyager autrementPartir moins loin, moins vite et bien mieux
Prendre davantage son temps et privilégier des destinations proches, en utilisant des transports adaptés : avec la crise sanitaire, l’attrait pour le tourisme « lent » devrait continuer à gagner du terrain. Mode d’emploi.
S’inspirant du mouvement slow food, apparu dans les années 1980 pour contrer le phénomène des fast-foods et de la malbouffe, le slow travel propose de découvrir un territoire en prenant son temps et en privilégiant les rencontres. Il s’agit aussi de partir moins loin et d’opter pour des moyens de transport lents. « Je ne supportais plus l’idée de “faire” un pays au pas de course, sans pouvoir me balader où bon me semble ni observer les gens et leur façon de vivre. Je consacre désormais plus de temps à une destination, une ville en France ou en Europe, en préférant un logement chez l’habitant pour discuter et échanger, quitte à faire l’impasse sur certains monuments jugés incontournables », explique Sandrine, quinquagénaire bordelaise. Plus qu’une tendance, c’est un véritable mode de vie. « Cet état d’esprit repose sur trois piliers : se laisser aller et profiter de ses vacances sans planning strict, pratiquer une forme de tourisme durable et rechercher une expérience riche et authentique », explique Charlotte Simoni, fondatrice de l’agence de voyages Globethik, qui a conçu des circuits en train en Grande-Bretagne et en Italie. Les avantages ? Ce tourisme lent reste à la portée de toutes les bourses
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Pauline Janicot