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Laurence Delain-David
Aujourd’hui, tous les intermédiaires financiers : banquiers, assureurs, courtiers, gestionnaires indépendants de patrimoine... sont tenus à un certain nombre d’obligations légales en matière de devoir d’information et de conseil… et vous avez les moyens de les leur faire respecter !
L’effondrement des marchés financiers en 2008 n’a pas eu que des mauvais côtés pour l’épargnant. Il a contribué à renforcer les exigences légales d’information et de conseil dus au souscripteur d’un produit financier. « Jusque récemment encore, des tribunaux demandaient au client d’apporter la preuve que son banquier avait failli à sa mission de conseil », rappellent Nicolas Lecoq-Vallon et Hélène Féron-Poloni, du cabinet Lecoq-Vallon & Associés. Désormais, il y a inversion de la charge de la preuve. Cela change radicalement la donne.
« Il est bien établi que c’est à l’intermédiaire, soumis à une obligation de résultat dans la délivrance de l’information et du conseil, de prouver qu’il a donné le conseil approprié, poursuit Me Féron-Poloni. Cela suppose qu’il se soit sérieusement renseigné sur la situation de son client, qu’il ait estimé son rapport au risque et l’ait informé par écrit de sa catégorisation avant de lui vendre un produit adapté dont il aura détaillé les caractéristiques ».
Plusieurs décisions de justice témoignent de cette
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Laurence Delain-David
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