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Yves Martin
Sur le papier, elles semblent très respectueuses de l’environnement. Or, les hybrides peuvent être aussi polluantes que leurs homologues thermiques.
C’est incontestable : 2020 a été l’année de l’hybride, ce véhicule combinant alimentations électrique et thermique. Les ventes ont explosé en France : + 150 % en un an, soit 13,4 % de part de marché sur les 10 premiers mois (contre 5,4 % en 2019). Les versions rechargeables (lire l’encadré) sont celles qui progressent le plus : + 375 % en 12 mois. L’explication ? Depuis le 1er janvier, une réglementation européenne (1) impose aux constructeurs une moyenne des émissions de CO2 inférieure à 95 g/km (2) sur l’ensemble de leur gamme. S’ils ne s’y conforment pas, ils risquent une amende de 95 € par gramme supplémentaire, multipliée par le nombre de véhicules vendus en Europe en 2020. La note peut alors être très salée ! Les hybrides, qui n’affichent que 22 à 100 g de CO2/km (3), seraient-elles la solution ? À voir. Si ces voitures semblent si vertueuses, c’est que l’homologation prend en compte le fonctionnement en mode électrique (pour celles capables de le faire). Le moteur thermique n’avalant pas de carburant, il ne pollue pas. Sur le papier, du moins…
Le SUV hybride rechargeable GLE 350 de EQ Power de Mercedes arbore, selon les versions, une consommation comprise entre 0,7 et 0,9 l/100 km pour 29 g de CO2/km émis au maximum. Mais ces chiffres officiels sont loin de la vérité. Nous
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Yves Martin
Lars Ly
Rédacteur technique
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