Yves Martin
Voitures électriquesL’autonomie baisse en hiver
Avec le froid, la batterie d’une voiture électrique est mise à rude épreuve et ses performances chutent. Conséquence, une réduction parfois sévère de l’autonomie. Nos conseils pour limiter les désagréments.
C’est l’un des reproches que l’on fait à la voiture électrique : son autonomie baisse, parfois brutalement, lorsque la température chute. Même si les constructeurs ont progressé dans ce domaine, limitant la perte de performances, cela reste un défaut des batteries. En cause, leur fonctionnement via une réaction chimique, qui est optimale quand il fait entre 20 et 40 °C. En dessous de ces valeurs, elle ralentit, entraînant une diminution de la production de courant. Ainsi, avec une batterie à -7 °C sur une Renault Zoe, il faut 40 % de temps en plus pour passer de 10 à 80 % de charge qu’à 20 °C ! Soit 71 minutes contre 51. C’est pire avec une Tesla Model Y, qui demande 70 % de temps supplémentaire (56 minutes contre 33). Sur certains modèles, on peut préchauffer la batterie pendant le roulage (à condition que la charge soit programmée par l’intermédiaire du logiciel de navigation de la voiture). Objectif : la préparer à recevoir les électrons. Mais ce n’est pas la panacée. Cette phase engendre une surconsommation de courant au détriment, là encore, de l’autonomie.
L’association Green NCAP, dont nous sommes partenaires, a d’ailleurs mesuré par -7 °C une hausse des besoins en électricité de 34 %
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Lars Ly
Rédacteur technique