Yves Martin
Voitures électriquesDes opérateurs qui passent les bornes
La recharge d’une voiture électrique sur une borne publique n’est pas une sinécure. Tarifs disparates, cartes obligatoires, pannes… autant de difficultés qui empêchent de faire jouer la concurrence.
Mi-septembre, le président de la République, Emmanuel Macron, dévoilait le plan d’investissement pour la transition écologique, et annonçait 1,6 milliard d’euros supplémentaires dédiés aux transports, dont 200 millions destinés à l’accélération de l’implantation de bornes électriques en France. C’est inespéré quand on sait qu’en 2015, l’exécutif ambitionnait de déployer 100 000 points de recharge accessibles au public en 2020, et que ce cap n’a été franchi qu’au premier semestre 2023. Cela redonne donc un peu d’espoir d’atteindre les 400 000 promis en 2030.
De trop nombreuses pannes
Les bornes accessibles au public sont soit privées, soit installées et gérées par une collectivité territoriale, soit financées par cette dernière mais exploitées par un acteur privé. Il en existe de quatre types selon la puissance délivrée : lente (moins de 7,4 kW), intermédiaire (de 7,4 à 50 kW), rapide (de 50 à 150 kW) et ultrarapide (plus de 150 kW). Selon l’interprofession Avere-France, les deux premières sont très majoritaires (88,2 %) même si, entre janvier 2022 et juillet 2023, les points ultrarapides ont été multipliés par 11,6 (pour atteindre 7 535). Cependant, comme le démontre notre enquête de 2022, 41 % des utilisateurs rencontrent régulièrement
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