Marc Horwitz
Voiture propreUn bonus pour rouler propre
Parmi les premières mesures prises par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault pour aider la filière automobile 2012, la plus concrète pour le public est la hausse des bonus écologiques.
Institué par un décret du 31 juillet et entré en vigueur le 1er août, ce bonus se traduit, pour les véhicules à moteur thermique, par une aide financière passant de 3 500 à 4 500 € pour les véhicules émettant entre 51 et 60 g de CO2/km, de 400 à 550 € pour ceux émettant entre 61 et 90 g de CO2/km, de 100 à 200 € pour ceux émettant entre 91 et 105 g de CO2/km.
Rappelons que pour les véhicules émettant entre 106 et 140 g de CO2/km, le bonus-malus est neutre et qu’au-dessus de 141 g, ils doivent acquitter un malus (inchangé) de 200 à 3 600 €, plus un malus annuel de 160 € s’ils émettent plus de 190 g de CO2/km.
Le décret du 31 juillet soutient surtout les véhicules qui font appel à des technologies innovantes et ne rejettent que peu (ou pas) de CO2 dans l’air. Pour ceux émettant moins 20 g de CO2/km (les véhicules électriques,) l’aide est passée de 5 000 à 7 000 €, dans la limite de 30 % du prix d’achat, batteries comprises. Les véhicules hybrides, qui combinent l’énergie électrique et une motorisation traditionnelle (essence ou gazole) et sous réserve qu’ils émettent moins de 110 g de CO2/km, se voient accorder une aide gouvernementale de 4 000 € maximum, dans la limite de 10 % du prix d’achat. Cette aide, qui ne peut être inférieure à 2 000 €,
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