ENQUÊTE

Vins naturelsLa certification tourne au vinaigre

Les vins dits « nature » ou « naturels » n’ont aujourd’hui ni label ni cahier des charges officiel. Alors que les vignerons bio dénoncent une concurrence déloyale et un risque de fraude, les instances du secteur refusent de réglementer ce concept.

Restaurants, cavistes, épiceries fines… Les vignerons « nature » séduisent de plus en plus d’œnophiles. Leur promesse : des vins propres, élaborés sans produits de synthèse, tant à la vigne (désherbants, pesticides, engrais…) que lors de la vinification (levures chi­miques, additifs…). « Ce type de produit se développe chez les jeunes, les urbains, chez les consommateurs de vin de demain », observe Emmanuel Cazes, vigneron de Rivesaltes (66), certifié bio et biodynamie. Rares sont les vins qui affichent le terme « naturel » sur leur étiquette, faute de savoir si cela est autorisé ou non, le vin étant forcément produit par l’homme. Cet argument apparaît surtout dans la communication des vignerons concernés. Et derrière les allégations marketing, le flou règne. Aucun label ne certifie leurs pratiques. Rien n’empêche un vigneron conventionnel de se dire « naturel » en laissant croire qu’il va plus loin qu’un vigneron certifié agriculture biologique (AB). « C’est un problème de concurrence déloyale pour les vignerons bio, qui respectent un cahier des charges et voient fleurir des opérateurs revendiquant des cuvées sans soufre ou sans intrants », résume Éric

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