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Arnaud de Blauwe
Après le drame, les victimes et leurs proches doivent encore surmonter une redoutable épreuve: celle de la réparation morale et financière. Un long parcours où se confrontent médecins, assureurs, juges et avocats pour que la vie reprenne ses droits.
La vie, la joie. Le choc, la violence. La mort ou le handicap. La douleur... Qu'il s'agisse d'un accident de voiture, d'une catastrophe majeure (crash aérien, incendie d'un immeuble...) ou encore d'une agression, l'enchaînement est inéluctable. Pour ceux qui s'en sortent, mais aussi pour les proches, c'est le départ d'une autre vie qui, en dépit des plaies encore vivaces, passe nécessairement par l'exercice de leurs droits afin d'obtenir une juste réparation à la fois morale, pour les souffrances endurées, et pécuniaire, pour faire face aux besoins engendrés par leur nouvelle situation de «victimes».
> Les victimes: une «priorité», à en croire les politiques, assureurs et magistrats, qui jurent dans un bel ensemble et la main sur le coeur de se porter aussitôt à leur chevet. Paroles réconfortantes...
pas forcément concrétisées par des actes, au contraire: Jean-Pierre Raffarin, alors premier ministre, crée-t-il un secrétariat d'Etat aux victimes? Son successeur, Dominique de Villepin, met fin à l'expérience «pour travailler avec un gouvernement plus resserré». Les assureurs... assurent-ils dans leur
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Arnaud de Blauwe
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