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Laurence Ollivier
Inutile de se mentir, tous les biens ne se vendent pas ! Sur le marché du viager, d’ailleurs, les vendeurs sont plus nombreux que les acheteurs.
Stanley Nahon, directeur général du cabinet Renée Costes Viager, qui revendique la place de leader du marché, déclare réaliser 8 000 études viagères par an, signer 3 000 mandats de vente et environ mille transactions. « De fait, les acheteurs potentiels sont sélectifs, confirme Mathieu Sanlaville, directeur commercial d’123Venture, société gérant la sicav 123Viager. Ils privilégient surtout l’acquisition d’appartements de standing situés à Paris, en proche banlieue, en région Paca et sur le grand Lyon. »
Pour établir la valeur d’un bien en viager, on tient compte de son prix sur le marché immobilier local, bien sûr. Mais aussi de l’âge du ou des propriétaires (rente sur une ou deux têtes, pour un couple), si le bien est vendu libre ou occupé. Si le logement est vendu occupé (90 % des transactions), on déduira du prix de vente habituel le montant des loyers que devrait acquitter la personne – en fonction de son espérance de vie – dans un logement équivalent. Arrivé à ce stade, on peut faire : « Waouh ! ». C’est carré, rassurant et scientifique. Sauf que si l’on gratte un peu, on découvre que chacun utilise ses propres règles de calcul. Pour estimer l’espérance de vie, certains s'appuient sur le barème viager dit « Daubry », aménagé ou pas par leurs soins, d’autres sur les tables des
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