ENQUÊTE

Vêtements made in FranceUne industrie artisanale

FM

par Fabienne Maleysson

Reportage dans deux usines picardes qui travaillent pour la marque française La Gentle Factory.

Passée de 300 salariés pendant les Trente Glorieuses à une dizaine aujourd’hui, l’entreprise Malterre, implantée à Moreuil, dans la Somme, offre un exemple frappant de la vague de désindustrialisation qui a emporté le secteur textile français depuis 50 ans. Laurent Malterre, actuel gérant de la société, se souvient du fatalisme qui régnait dans les années 1980 : « La préfecture a réuni les chefs d’entreprise de la filière, et on nous a dit : “On va vous accompagner jusqu’à la mort.” » Peu séduit par cette proposition de soins palliatifs, il recentre l’activité sur le tricotage, opération qui transforme le fil en tissu souple, dont sont faits les tee-shirts, sweats ou articles de bonneterie. Et déploie une énergie et une créativité peu communes pour faire vivre son usine. Parmi ses spécialités, des bandes élastiques destinées aux acrobates de cirque, ou des tapis d’escrime qu’il vend dans le monde entier.

L’usine Malterre, dans la Somme, s’est recentrée sur le tricotage, soit la fabrication de tissu souple.

La grande surface décline

Voilà une quinzaine d’années, Laurent Malterre propose une collaboration à E.Leclerc, qui décline au motif que le made in France n’intéresse personne… C’est pourtant pour des marques qui se sont lancées sur ce créneau que sa société travaille à présent : La Gentle Factory, Le T-shirt propre ou encore Le Slip français.

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