Morgan Bourven
Vente multiniveauComment ne pas tomber de haut
Des milliers de Français tentent le pari de la vente directe. Boîtes pour la conservation des aliments, produits de beauté, vêtements ou matériel de bricolage : les opportunités sont nombreuses. Les chances de faire fortune, un peu moins. Décryptage de cette activité mal connue et souvent confondue à tort avec les systèmes pyramidaux.
Leurs petites entreprises ne connaissent pas la crise. En 2010, alors que le chômage explosait en France (+ 5,30 % sur un an), la Fédération de la vente directe (FVD) signait un accord avec le ministère de l’Emploi, avec un objectif ambitieux : 100 000 créations d’emploi sur trois ans. Présomptueux ? Même pas : la première année, 39 200 emplois ont déjà été créés. La barre des 75 000 devrait être franchie fin 2012.
Le terreau est fertile : le chiffre d’affaires du secteur de la vente directe, de 3,7 milliards d’euros en France en 2009, progresse en moyenne de 6 % par an. Il comprend les entreprises qui commercialisent directement leurs produits vers le particulier, grâce à un réseau de professionnels (les fabricants de fenêtres ou d’adoucisseurs d’eau, par exemple), celles dont les commerciaux pratiquent la vente en réunion (à l’image d’Yves Rocher) et enfin les sociétés de vente multiniveau, où tout acheteur est un vendeur potentiel.
La vente multiniveau mode d’emploi
La vente multiniveau (également appelée Multi level marketing (MLM) en anglais ou encore marketing
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