ENQUÊTE

Vélos en libre-servicePourquoi ça déraille

Paris, Reims, Lille… Plusieurs services de vélos en libre-­service sont dans la tourmente. Leurs problèmes sont variés mais montrent que ce mode de transport est encore loin de s’imposer dans les usages. La faute, notamment, à un manque d’infrastructures.

Dans Paris, à vélo, on ne dépasse plus les autos ! Alors que la ville s’enorgueillissait de posséder, avec Vélib’, le plus grand système de vélos en libre-service (VLS) du monde – 1 200 stations, 20 000 vélos et quelque 300 000 abonnés –, ses utilisateurs sont aujourd’hui au bord de la route. Ils avaient été prévenus que la transition entre JCDecaux (l’opérateur historique, qui avait lancé le service en 2007) et Smovengo (qui a remporté en avril 2017 l’appel d’offres pour le renouvellement du système) allait générer des désagréments. Mais personne ne s’attendait à un fiasco de cette ampleur. « C’est un accident industriel à tous les niveaux, résume Simon Labouret, porte-parole de l’association Paris en selle. Non seulement il y a très peu de stations, mais le système n’est pas abouti et nous sommes inondés de plaintes d’usagers. » Officiellement, 600 stations devaient être ouvertes le 1er janvier dernier et 1 400 au 31 mars. Le jour J, il n’y en avait que 64, et 218 le 7 février. « Le rythme d’ouverture nous amène à 2019 plutôt qu’au mois de mars, soupire Simon Labouret. Sur le papier, la proposition de Smovengo était compétitive et meilleure que celle des

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