Anne-Sophie Stamane
Vélo électriqueBranchez, chargez, roulez
Présent depuis 10 ans sur le marché, le vélo à assistance électrique (VAE) était resté jusque-là confidentiel, plutôt réservé à une clientèle « senior ». Mais depuis 2 ans, à la faveur d'une image écolo, les ventes augmentent. Seul point noir : la batterie, à la fois coûteuse et d'une durée de vie limitée.
Faire du vélo à Paris, passe encore : hormis Montmartre et Ménilmontant, ainsi que quelques faux-plats bien sentis, aucun obstacle naturel sérieux ne s'oppose à la pratique occasionnelle de la petite reine. D'où, probablement, le succès du Vélib', le vélo en libre service. Mais à Clermont-Ferrand ou Saint-Étienne, mieux vaut avoir de bons mollets et un minimum de motivation pour se déplacer en bicyclette.
Autre solution, pour ceux que l'effort rebute, qui transportent un enfant ou qui n'aiment ni arriver au travail en sueur, ni lutter contre le vent : le vélo à assistance électrique (VAE). Doté d'un petit moteur et d'une batterie, le VAE donne un véritable coup de pouce au démarrage, et permet de gravir sans peine des pentes de 10 à 12 %. Simple d'utilisation - il suffit d'appuyer sur un bouton et de pédaler - il fait un malheur hors de nos frontières, en Suisse, en Finlande ou encore en Chine. Aux Pays-Bas, il s'en est vendu 120 000 en 2007. Contre 10 000 seulement en France. Mais c'est déjà 4 000 de
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