Jean-Paul Geai
Vaches follesSavoir raison garder
Côte de boeuf à l'index, steack haché suspect, viande de boeuf prohibée dans les cantines scolaires... la méfiance s'installe face à la crise de la vache folle. Qu'en est-il réellement ? Que faut-il vraiment craindre ?
Toutes les analyses et expériences menées à ce jour montrent qu'il n'y a pas de contamination par le muscle, autrement dit la viande rouge, ni par le lait. Les éléments à risques se situent au niveau des parties suivantes: cerveau, yeux, amygdales, thymus, moelle épinière, rate, intestins, qui sont toutes séparées de la carcasse et incinérées une fois l'animal abattu. Du fait des techniques de découpe des carcasses en abattoir, un doute subsiste pour la côte de boeuf en raison de sa proximité avec la moelle épinière. Également pour les ris de veau qui, par précaution, ont été interdits, car leurs tissus sont proches de ceux de l'iléon, déjà proscrit.
Bien lire l'étiquette
La France a mis en place un étiquetage détaillant le pays d'origine de l'animal, son type racial (laitier ou à viande) et sa catégorie (génisse, vache, boeuf...). Cette traçabilité concourt à la sécurité du consommateur. Tous les cas d'ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) répertoriés en France à ce jour concernent des vaches âgées de plus de quatre ans et majoritairement issues du cheptel laitier. L'augmentation des cas résulte selon toute vraisemblance de pratiques frauduleuses dans la fabrication
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