Marie-Noëlle Delaby
VaccinationTrois vaccins aux bénéfices discutables
Au-delà des réticences d’un Français sur deux vis-à-vis d’une obligation vaccinale non ciblée, la défiance de certains professionnels de santé face à l’obligation se cristallise autour de 3 vaccinations. Le point sur les vaccins qui font débat.
Vaccin contre le méningocoque CDes cas trop rares pour le généraliser ?
Dans des cas rares mais graves, les infections à méningocoque, dues à des bactéries présentes dans la gorge de 30 % des adolescents et 10 % des adultes, peuvent causer des méningites et septicémies mortelles. Des vaccins existent pour plusieurs formes de méningocoques (A, C, Y, W). En France, seul le C est concerné par l’obligation vaccinale. Introduite en 2002, cette vaccination ciblait alors seulement les populations à risques. Elle a fait baisser le nombre de cas annuels de 250 à 82 en huit ans. Mais en 2009, l’incidence repartant légèrement à la hausse, la vaccination est élargie à tous les enfants à un an avec un rattrapage jusqu’à 24 ans. « Adolescents et jeunes adultes sont les principaux porteurs de la bactérie. Il faut les protéger en priorité mais, en les vaccinant, aussi protéger les nourrissons non vaccinés de la source de contamination qu’ils représentent », explique le Dr Daniel Lévy-Bruhl, de Santé publique France. En France, aujourd’hui, la couverture vaccinale demeure toutefois inférieure à 71 % chez les moins de 2 ans et d’à peine 10,1 % chez les 20-25 ans.
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Anne-Sophie Stamane