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Arnaud de Blauwe
Toujours plus fréquentées, les urgences sont sous pression dans un contexte de forte réorganisation de l'hôpital à qui il est demandé d'être rentable. Bilan de santé.
Un énième coup de gueule... Le 1er décembre dernier, l'Association des médecins urgentistes hospitaliers de France (AMUHF) appelait à « la grève illimitée ». Les motifs ? L'insuffisance des moyens, dénoncée depuis des années par le président de l'organisation, le remuant Dr Patrick Pelloux, mais aussi, et surtout, l'absence de reconnaissance et l'attente d'une réelle revalorisation du paiement des heures supplémentaires. « Si un toubib travaille 80 heures par semaine, il doit être payé 80 heures », déclarait fin novembre au Quotidien du médecin le leader syndical (malgré plusieurs relances, il n'a pas donné suite à nos demandes d'entretien, ndlr).
Alors que l'hôpital public est depuis plusieurs mois embarqué dans une vaste réforme, dont l'un des points d'orgue sera le projet de loi « hôpital, santé, patients et territoires » bientôt discuté au Parlement, les projecteurs s'étaient un peu détournés des urgences, attrayantes par leur côté quasi-gratuit pour le public. Le récent coup de gueule de l'AMUHF et notre enquête satisfaction auprès de 4 500 lecteurs les remettent sur le devant de la scène, dans un contexte de pénurie. Affectés de lourds déficits, les hôpitaux publics sont obligés, à la
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Arnaud de Blauwe
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