Urgences hospitalièresDes soins restent nécessaires

Un état de santé qui s’améliore : tel est le bilan de l’enquête de satisfaction sur les urgences hospitalières menée auprès de nos lecteurs. 77 % d’entre eux émettent un jugement positif après les avoir fréquentées pour eux-mêmes ou l’un de leurs proches. Un score juste honorable. Et si sur tous les critères évalués (délai, information, diagnostic…), les niveaux de satisfaction sont à la hausse par rapport à notre étude de 2009, plusieurs résultats restent assez faibles, notamment ceux concernant l’accueil en général (66 % de satisfaits).

On connaît la rengaine : les ur­gences, dont l’accès est quasi gratuit, sont engorgées. L’an dernier, 17,5 millions d’usagers s’y sont rendus (14 millions en 2007). Pointée du doigt pour expliquer le phénomène, la médecine de ville, qui a déserté de nombreuses zones, créant des déserts médicaux, comme une récente étude de l’UFC-Que Choisir l’a démontré. «  Restriction de la liberté d’installation des médecins, obligation de participer à la permanence des soins : il va bien falloir que les politiques aient un jour le courage de prendre des mesures plus contraignantes », estimait, fin mai, la Fédération hospitalière française (FHF) lors de la présentation d’un sondage consacré, entre autres, aux urgences. On y apprenait ainsi que les Français s’y