Arnaud de Blauwe
UrbanismeLa vigilance reste de mise
Le littoral aiguise toujours les appétits des aménageurs. Plus discrets, ils n’en continuent pas moins leurs opérations. Des associations essaient de les contrer. Exemple autour du bassin d’Arcachon.
L’alliance du vert et du bleu… La réputation du bassin d’Arcachon, en Gironde, qui s’ouvre sur l’océan entre Cap-Ferret et dune du Pyla, n’est plus à faire. Avec ses villas sous les pins, il est devenu au fil du temps un lieu de villégiature réputé. Mais de plus en plus de personnes viennent aussi s’y installer à demeure, attirées par la douceur et la beauté des lieux. « Sans l’action des associations, mobilisées depuis des années, notre littoral serait tapissé d’immeubles et mité de lotissements », attaque sans nuance Jacques Storelli, un avocat parisien à la tête de l’ADPPM (Association de défense et de promotion de Pyla-sur-Mer). De fait, comme nous l’avons constaté lors de notre visite sur place, mi-juin, on reste loin de la Côte d’Azur, urbanisée sans discontinuer du massif de l’Estérel à la frontière italienne. Mais les associations, très présentes et réactives, sont sur le pont (au point que certains se demandent si derrière la défense de l’intérêt général, elles ne cherchent pas d’abord à défendre l’intérêt particulier de leurs membres, désireux de préserver leur tranquillité). Selon elles, depuis quelque temps, la pression des aménageurs se fait plus forte. La raison ? La remise à plat d’un certain nombre de documents
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