Hélène Martin
Une pause utileL'action humanitaire à l’étranger
Les images de désolation déversées par la télévision ne vous laissent pas insensible. Elles aiguisent encore l'envie de partager votre savoir, de secourir, d’aider les enfants malades, de construire ou de reconstruire après une catastrophe, bref de soulager la détresse.
Si votre envie de volontariat est réelle, le congé de solidarité internationale vous permet de sauter le pas vers l’action humanitaire à l’étranger. Parenthèse dans la vie professionnelle, l’engagement humanitaire fut longtemps en butte à la méfiance des entreprises, qui refusaient de reconnaître le travail accompli en mission. Aujourd’hui, l’humanitaire est largement valorisé et sa mention sur un CV devient un plus incontestable. La loi a depuis longtemps créé un congé spécifique pour encourager les vocations. « Vous serez meilleur après ce congé, avec un enrichissement qui profitera à votre entreprise », promet Didier Maïsto, de Fiducial Médias.
D’une durée maximale de six mois, le congé de solidarité internationale (CSI) permet de participer à une mission d’entraide à l’étranger pour le compte d’une association à objet humanitaire agréée, figurant sur une liste publiée dans un arrêté ou d’une organisation internationale dont la France est membre. Pour prétendre à ce congé, vous devez justifier d’une ancienneté d’au moins douze mois, consécutifs ou non, dans l’entreprise qui vous emploie.
Pendant ce congé, votre employeur ne
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