Élisabeth Chesnais
Tri sélectif des déchetsLes dysfonctionnements sur le tapis
Le tri sélectif des déchets a beau être entré dans les moeurs, il n'est pas aussi opérationnel qu'il le devrait. Deux rapports très récents proposent de modifier la donne. État des lieux.
Un jeu d'enfants, le tri sélectif des déchets ? Ah que non ! Entre le point vert qui figure sur tous les emballages, les bacs de couleur différente d'une commune à l'autre, les consignes de tri dont on cherche en vain la cohérence avec des plastiques qui se recyclent et d'autres qui font partie des ordures ménagères, c'est à n'y rien comprendre. Et se comporter en citoyen trieur exemplaire paraît compliqué. Après visite en centre de tri, Que Choisir le confirme sans la moindre hésitation : l'exercice demande discipline et rigueur pour être victorieux, et l'enjeu est plus important qu'il n'y paraît. Car toute erreur de tri faite à domicile se paie par un surcoût, répercuté d'une façon ou d'une autre sur les impôts locaux via la taxe d'ordures ménagères, d'ailleurs en constante augmentation. Quand le contenu d'une benne est refusé à l'arrivée en centre de tri, il part en effet rejoindre les ordures ménagères à l'incinérateur ou à la décharge. Les coûts de ce deuxième transport en camion et de ce traitement viennent s'ajouter à ceux de la collecte sélective. Même chose pour les emballages non recyclables mis par erreur dans le bac sélectif et donc rejetés par les tapis de tri. Au final, ça se révèle plus coûteux et ça pollue
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter