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Florence Humbert
Quatre questions au Pr Dominique Maraninchi, président de l’INCa (Institut national du Cancer) (1).
Pr Dominique Maraninchi. Non, car les centres qui ont disparu pratiquaient très peu d’actes de cancérologie. En revanche, le fait que les établissements doivent désormais satisfaire à des procédures d’assurance qualité et sécurité pour être autorisés à pratiquer la cancérologie est une révolution.
Pr D. M. Que les professionnels se concertent (enfin !), on doit s’en féliciter. Maintenant, faut-il rémunérer ce travail ? Selon moi, non. Certes, cela représente du temps, mais c’est surtout du temps de gagné, de l’efficacité. Quand on se concerte, on travaille mieux. Et de toute façon, les médecins n’ont plus le choix. 612 000 RCP ont été enregistrées en 2009. Preuve que la procédure est entrée dans les mœurs. En revanche, la remise du PPS (plan personnalisé de soins) au patient est beaucoup moins bien suivie, alors que le Plan cancer fixe des objectifs sur ce point. Cette feuille de route doit être partagée avec l’usager et avec son médecin traitant. Dans le cas contraire,
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