ENQUÊTE

TrainVous prendrez bien votre temps…

Rebaptisées Ouigo train classique, d’anciennes voitures corail retapées assurent des liaisons à faible vitesse et petit prix entre la capitale et quelques grandes villes. Pour 10 €, nous avons rejoint Nantes. Reportage.

Un vent glacial traverse le hall de la gare d’Austerlitz, à Paris. Alors, en ce 8 octobre, peu avant 7 heures, dès que le train Ouigo à destination de Nantes est annoncé voie 16, tout le monde fonce : plus vite à bord, plus vite au chaud ! Mais, une fois assis, l’excitation retombe. Car l’ambiance est propice à la détente : sièges moelleux, silence absolu, léger balancement de droite à gauche… Quelques minutes de voyage suffisent à faire piquer du nez la plupart des passagers ! Ils auraient tort de se priver de cette petite sieste matinale : leur périple s’annonce long, très long. Là où les TGV rallient la cité des ducs de Bretagne en un peu plus de deux heures, ce Ouigo train classique, comme le nomme la SNCF, flirte, lui, avec les quatre heures de trajet.

Un service de train « lent » qui a fait son apparition en 2022. Contrairement aux subventionnés Intercités qui assurent des trajets abandonnés par les trains à grande vitesse (Paris-Clermont-Ferrand, par exemple), les Ouigo train classique relient la capitale à des villes disposant déjà d’une desserte TGV de qualité : Lyon, Nantes et (depuis avril dernier) Rennes. Un Paris-Bordeaux est même attendu dans les prochaines semaines. Quelle mouche a donc piqué la SNCF pour

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