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Élisabeth Chesnais
Bronzer idiot, c’est dépassé, les professionnels parlent de tourisme durable et responsable. Le tourisme de masse ne fait plus recette dans les discours, qu’en est-il sur le terrain ?
Oubliez l’expression « tourisme de masse », c’est trop péjoratif. On ne fait plus bêtement du tourisme, il est devenu durable, responsable, éthique, équitable, solidaire, vert, éco ceci ou éco cela. Le Syndicat national des agents de voyages (Snav) a sorti son livre vert du tourisme responsable en 2010, les tour-opérateurs, les comités régionaux et départementaux du tourisme, la SNCF avec les trophées du tourisme responsable, les villages de vacances, tout le monde s’y met. Une myriade de labels accompagnent ce nouvel élan, certains en recensent 12, d’autres 30 ! Autant dire que personne ne s’y retrouve. Alors, s’agit-il de simples arguments marketing ou, au contraire, d’une réelle évolution des offres de voyage ?
S’il y a surenchère de labels, l’entente règne en revanche quand il s’agit de définir le tourisme durable, c’est une chance ! Il repose sur trois piliers incontournables : l’environnemental, l’économique et le social. Il préserve les ressources naturelles, répartit équitablement les recettes, respecte les valeurs des communautés d’accueil. C’est formidable mais très éloigné de la réalité. Président de la commission tourisme durable du Snav, Christian Orofino l’admet sans détour : « L’offre de tourisme durable reste
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Élisabeth Chesnais
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