
TéléphonieLa fin programmée des cabines
Faute d’être rentables, les bonnes vieilles cabines téléphoniques pourraient disparaître du paysage. Orange est bien décidé à leur faire la peau.
Le téléphone mobile et les box Internet auront eu raison d’elles. En à peine plus de dix ans, les cabines téléphoniques ont vu les revenus qu’elles généraient chuter de plus de 90 % (1). Autrefois rentable, le parc des publiphones est désormais un fardeau dont Orange, ex-France Télécom, cherche à se débarrasser. En une décennie, l’opérateur a déjà divisé par deux le nombre de cabines téléphoniques installées sur le territoire français. À l’heure actuelle, pas moins de 1 000 d’entre elles sont démontées chaque mois et Orange compte bien, à terme, faire disparaître tous les publiphones générant moins de 5 minutes d’appels par jour.
Attachés au service qu’elles rendent et soucieux de la sécurité que les cabines téléphoniques apportent, notamment dans les zones reculées, les maires n’hésitent pas à contester les suppressions programmées. « Nous en avons discuté avec les responsables régionaux d’Orange. Ils ont finalement accepté de ne démonter que 29 cabines et de conserver celles qui se trouvent près de la gare et de la poste », souffle, par exemple, Daniel Le Bigot, l’adjoint au maire chargé de l’urbanisme de Quimper (29). La petite commune savoyarde de Pontamafrey a, quant à elle, réussi à sauver la cabine située sur Montpascal, un lieu-dit éloigné du centre-bourg
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