Gilles Mandroux
SuccessionDonnez à vos enfants et/ou vos petits-enfants
Vous êtes libre de consentir des donations – d’argent ou de tout autre bien – à vos enfants. Mais dans certaines limites qu’il vaut mieux connaître pour éviter de semer les germes d’une brouille familiale dans le futur.
Vous avez constitué un petit, voire un beau patrimoine et, disposant de suffisamment de revenus, vous souhaitez offrir un appui financier à vos enfants et petits-enfants ? C’est un désir tout à fait naturel. Pour autant, sachez raisonner votre générosité : prenez soin d’anticiper vos besoins futurs
– notamment les frais importants qu’exigerait une fin de vie en état de dépendance – pour ne pas trop vous démunir. Une donation est un acte grave, à ne pas réaliser à la légère, car il est irrévocable. En effet, comme le dit l’adage populaire, « Donner, c’est donner. Reprendre c’est voler » ! Une fois cette mise en garde posée, pour gratifier votre descendance dans les meilleures conditions et sans prendre le risque de semer la discorde entre vos enfants à l’heure de votre succession, vous devez tenir compte de deux aspects légaux : les limites civiles à votre générosité et les conséquences fiscales d’une donation.
Veillez à respecter les équilibres familiaux
Vous ne pouvez pas donner autant que vous le souhaiteriez à l’un de vos enfants si ce don a pour conséquence d’empiéter sur la réserve légale de ses frères et sœurs : les donations consenties ne peuvent avoir pour effet de priver l'un de ces
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