ENQUÊTE

StadesLe casse-tête de l’accessibilité

Embouteillages, tramways bondés, parkings ­insuffisants… Les nouveaux stades accumulent les ­critiques, malgré une affluence médiocre. De quoi être inquiet lorsqu'ils afficheront complets pour l’accueil des supporters de l’Euro 2016.

Où sont les fans ? À chaque match, le même constat : les stades français, a fortiori ceux construits en vue de l’Euro 2016 (à Bordeaux, Lille, Lyon et Nice), sont grands, beaux, modernes… mais ils sonnent creux. Depuis le début de la saison de Ligue 1, le taux de remplissage global des stades est de 70 % en France, mais seulement 60,5 % des places ont trouvé preneurs à Lille, 58 % à Bordeaux et 50,7 % à Nice. Le nouveau stade de Lyon s’en sort mieux : depuis son inauguration le 9 janvier 2016, l’affluence moyenne y a été de 76,5 %.

La qualité de jeu a, sans conteste, un impact sur la fréquentation. « Vous avez choisi deux des équipes les plus tristes à voir jouer en France ces derniers temps », nous a lancé Geoffrey, au Stadium de Toulouse, lors d’un match contre Bordeaux (12 292 spectateurs pour 33 150 places). Mais l’affluence est également plombée par l’accessibilité, très décriée dans les nouvelles infrastructures. Car les municipalités ont eu tendance à faire migrer les stades des centres-villes, où ils étaient historiquement bâtis, vers les périphéries, où le foncier est moins cher. « Cela transforme l’appropriation du lieu par les supporters, qui

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