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Fabienne Maleysson
Sans faire de miracles, les organismes de soutien scolaire peuvent aider un élève en difficultés temporaires. À condition de bien les choisir et de ne pas gober les yeux fermés leurs discours publicitaires.
Prenez les difficultés de l’enseignement français à remplir ses missions, mises en lumière par ses résultats préoccupants à l’enquête Pisa (1) ; rajoutez-y des exigences croissantes à l’issue du baccalauréat avec la multiplication des filières sélectives ; saupoudrez d’angoisse parentale alimentée par la crise économique, vous obtenez un marché florissant. La France est la championne d’Europe du soutien scolaire. Le volume d’affaires des organismes spécialisés s’élevait à 1,6 milliard d’euros en 2013 (selon une étude du groupe Xerfi) avec un leader incontesté, Acadomia, qui revendique 50 % du marché, les challengers arrivant loin derrière.
Le secteur avait pourtant senti le vent du boulet en 2009. Un reportage diffusé dans « Envoyé spécial » (France 2) y montrait des jeunes gens recrutés pour donner des cours particuliers sans avoir à fournir le moindre diplôme et déclarés aptes à enseigner après avoir répondu des énormités aux questions posées lors d’une prétendue vérification des connaissances. Depuis, la plupart des organismes ont fourni des efforts notables pour améliorer leurs procédures de recrutement. Non sans difficultés. « Ils ont beaucoup de mal à recruter des intervenants de qualité à
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