Cédric Morin
Soins esthétiquesBusiness-beauté
La part des dépenses des ménages français en soins esthétiques et de bien-être rejoint celle des médicaments. D'où l'émergence d'un marché lucratif qui, à des fins le plus souvent commerciales, propose des prestations nouvelles faisant de plus en plus appel à du matériel de haute technologie issu du domaine médical. Ce qui n'est pas sans danger s'il n'est pas confié à des mains expertes et à du personnel dûment formé.
En dépit de la crise, il y a un budget sur lequel les Français ne comptent pas se priver, c'est celui de la beauté et du bien-être. Avec un taux de croissance de 6,6% par an depuis dix ans, les secteurs des instituts de beauté et des appareils de remodelage ou de soin anti-âge vendus aux particuliers peuvent se targuer de ne pas connaître la récession. Si nous ne disposons pas encore de résultats consolidés pour les deux derniers trimestres, notre enquête sur le terrain laisse néanmoins croire que les progressions à deux, voire à trois chiffres pour certaines prestations, se poursuivent ces derniers mois. C'est le cas notamment pour des services comme l'épilation par lampe pulsée, le maquillage permanent ou le massage palper-rouler mécanique, avec programme individualisé.
« J'ai ouvert mon institut de beauté il y a trois ans et la demande ne cesse de progresser. J'ai deux employées, je vais devoir en embaucher deux autres et
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