Élisa Oudin
Société généralePratique indécente autour d’un crédit
Sogefinancement, filiale de la Société générale, s’est rendue coupable de comportements douteux et proches du harcèlement pour que le père d’une jeune femme, récemment décédée, rembourse le prêt qu’elle avait souscrit.
« Inscription au Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FCIP) » : le 31 décembre 2019, en ouvrant la lettre de la Société générale, Emmanuel Prevost est sidéré. Rien ne justifie, ni juridiquement ni moralement, que ce père, dont la fille de 25 ans, Cléo, est décédée fin août 2019, subisse cette mesure. Rien, si ce n’est son refus d’accepter sans broncher des injonctions de payer injustifiées émanant de la banque et de ses filiales assurance et financement (respectivement Sogecap et Sogefinancement).
L’annonce de son fichage à la Banque de France par le service de recouvrement « amiable » de la Société générale fait suite à deux mensualités impayées du prêt étudiant souscrit par Cléo Prevost. Le blocage de ses comptes après sa mort en a rendu le paiement impossible. Emmanuel Prevost s’étant porté caution, il interroge, dès le 12 septembre 2019, deux semaines après la disparition de sa fille, le directeur de son agence pour connaître ses obligations s’agissant de cet emprunt. « Concernant le prêt [...], il y a une assurance qui devrait couvrir », évoque seulement, par e-mail, le conseiller bancaire le lendemain. En 2016, Cléo
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