Arnaud de Blauwe
SNCFLe TGV d’abord
Certaines décisions à caractère commercial suscitent les critiques des usagers. Exemple en Rhône-Alpes.
Sale temps pour la SNCF ! Il faut dire qu’elle donne souvent le bâton pour se faire battre, même si elle n’est pas toujours la principale responsable des maux du chemin de fer. Ainsi, les régions ont un grand rôle à jouer (financement, horaires et dessertes, l’exploitation des lignes étant déléguée à la SNCF) dans l’organisation des TER, des trains régulièrement critiqués pour leurs dysfonctionnements. Et, en Rhône-Alpes, la grogne atteint des sommets. Quand ce ne sont pas les retards ou les annulations de trains qui alimentent la colère des passagers et du conseil régional, ce sont les décisions aberrantes qui provoquent des levées de boucliers.
Exemple avec la fronde que mènent en Haute-Savoie élus et habitants de Saint-Martin-Bellevue, agglomération traversée par la ligne Annecy-Bellegarde-Genève. « Depuis le 12 décembre et la mise en place des horaires d’hiver, tempête Jean-Bernard Lemoine, de la Fnaut (Fédération nationale des associations d’usagers des transports), les trains n’y marquent plus l’arrêt alors que la gare a été rénovée à grands frais il y a trois ans. » La décision conjointe région/SNCF est d’autant plus ubuesque qu’un service de taxis de remplacement – à réserver 24 h à l’avance – a été mis en place pour convoyer les passagers jusqu’à la peu accueillante gare de Pringy. « Résultat, alors qu’il fallait onze minutes pour
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