Camille Gruhier
Smartphones reconditionnésDes émissions trop puissantes ?
Remettre un téléphone en état pour le revendre, l’idée est judicieuse. Mais quid du débit d’absorption spécifique (DAS) ? C’est ce que nous avons voulu savoir en testant 12 exemplaires reconditionnés.
Les Français sont manifestement séduits par les smartphones reconditionnés. En 2021, entre 3 et 3,2 millions de ces appareils ont été vendus dans notre pays (1), un chiffre en hausse constante depuis plusieurs années (+ 20 % par an en moyenne). Il faut dire que leur intérêt est double. D’abord, ils permettent de s’offrir un téléphone à bon prix, de 20 à 50 % moins cher qu’un neuf. Ensuite, l’impact environnemental d’un appareil reconditionné est de deux à quatre fois inférieur : un argument de poids pour les consommateurs d’aujourd’hui. Mais ces mobiles de seconde main sont-ils aussi sûrs que les tout nouveaux ?
L’impact de la première vie
Au cours de leur première vie, ces smartphones ont pu être malmenés et subir des chutes. Aussi, avant d’être remis en vente, ils ont éventuellement été ouverts, et certains éléments comme l’écran, la batterie, le haut-parleur, le micro ou encore l’appareil photo ont pu être changés. Or, les pièces de remplacement ne sont pas toujours d’aussi bonne qualité que celles d’origine, car les reconditionneurs achètent à des grossistes qui proposent pour une même pièce détachée différentes qualités, à des prix variant du simple au triple.
Ces potentielles chutes, ces manipulations, ces
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