Séjours linguistiquesTerres d'écueils
Malgré tous leurs efforts, les professionnels n'ont pas encore réussi à assainir totalement un marché difficile à contrôler. Envoyer son enfant en séjour linguistique reste une aventure à risques.
Chaque année, 128 000 jeunes Français franchissent les frontières de l'Hexagone dans le cadre d'un séjour linguistique pour apprendre sur le terrain une langue étrangère et découvrir une culture(1). Pendant longtemps, l'absence de contrôles avait laissé la place à toutes les dérives. Mais, il y a quelques années, des professionnels ont décidé de prendre leur destin en main et mis en place une série de mesures destinées à reconquérir la confiance du public. En 1995 (QC n° 316), nous constations déjà certains progrès et, depuis, les efforts engagés se sont encore renforcés.
La crédibilité en question
Initiative la plus marquante, plusieurs fédérations ont vu le jour. Créées à l'initiative des professionnels eux-mêmes, elles imposent aux organismes qui y adhèrent de respecter des critères précis de qualité et organisent des contrôles pour s'assurer de leur bonne application. Elles ont, par ailleurs, vocation à être des lieux d'information pour le public, conseillent les clients potentiels et les mettent en relation avec les organismes. «Mais, surtout, constate Colette Clément, de l'UFC-Que Choisir de Paris, elles permettent, en cas de problème, d'avoir un interlocuteur auquel on peut
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