Fabienne Maleysson
Sciences participativesChercheurs et citoyens, main dans la main
Des dizaines de programmes de recherche s’appuient désormais en partie sur des non-professionnels. Chacun peut y trouver son compte, au-delà de la satisfaction de contribuer aux progrès de la science.
Lorsqu’une fleur inconnue attire votre regard au cours d’une balade, vous avez peut-être l’habitude de dégainer votre smartphone pour l’identifier grâce à l’application Pl@ntNet. Comme le million de Français qui l’ont téléchargée, vous appréciez de pouvoir aisément mettre un nom sur les végétaux qui vous entourent. Mais peut-être ignorez-vous que cet outil est aussi capable d’apporter une aide précieuse à la recherche. Il constitue en effet le support d’un vaste programme de sciences participatives. Celui-ci fait intervenir des personnes qui ne sont pas des scientifiques professionnels et choisissent délibérément de participer à la production de connaissances.
Chacun peut collaborer à des projets de recherche très variés, qu’il s’agisse de photographier des insectes pollinisateurs, de signaler les météorites et les étoiles filantes, de récolter des écorces de platane pour cartographier la pollution aux particules fines dans sa ville, de documenter les effets du changement climatique en montagne ou de recenser les plantes sauvages qui poussent dans sa rue, pour ne citer que quelques exemples (1). La majorité des initiatives concerne l’environnement, mais l’agriculture offre aussi un terrain d’investigation bien adapté, ainsi que, dans une moindre
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