Cyril Mège
Assurance dépendanceS'assurer contre les aléas de l'âge
Signe évident de l'allongement régulier de notre espérance de vie, un Français sur six a aujourd'hui plus de soixante ans et un sur vingt a dépassé le cap des soixante-quinze. Revers de la médaille: plus nous vieillissons, plus s'accroît le risque, à l'approche du grand âge, de voir se réduire nos moyens physiques et intellectuels. L'assurance dépendance est-elle alors une bonne solution pour assurer la lourde charge financière induite par une perte d'autonomie partielle ou totale ?
Rassurez-vous, le grand âge ne conduit pas inéluctablement à la dépendance : sept Français sur dix âgés de plus de quatre-vingt ans sont totalement autonomes et ne souffrent d'aucun handicap. Cette donnée statistique encourageante n'enlève pourtant rien au choc humainement et financièrement dramatique causé à toute personne confrontée à une situation de dépendance ainsi qu'à ses proches. En particulier lorsque la pension de retraite d'un malade ou d'un couple ne représente que la moitié du prix demandé (ce qui est souvent le cas) pour une banale résidence médicalisée (2 500 euros/mois en moyenne en Ile-de-France.
Assurance sur l'avenir
Mais est-il pour autant bien raisonnable, pour prévenir ce risque, de faire l'effort financier de payer des cotisations qui, à l'exception des contrats d'épargne incluant une garantie dépendance, sont versées à fonds perdus ? À la condition que le tarif soit justifié, que son
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