par Benjamin Douriez
RunningDes courses à moindre impact environnemental, c’est possible ?

Bouteilles plastique au ravitaillement, cadeaux pour les coureurs, transport pour se rendre sur place… Du 5 km au marathon, ces épreuves ont un impact environnemental non négligeable. Les efforts pour le réduire sont plus ou moins marqués selon les événements.
Fini l’avalanche de plastique. Cette année, le ravitaillement des quelque 55 000 participants du marathon de Paris, le 13 avril, se fait sans bouteilles d’eau individuelles. Il était temps : les années précédentes, la manifestation occasionnait la distribution de plus d’un demi-million de petites bouteilles.
L’organisateur, Amaury Sport Organisation (ASO), doit désormais se plier à la décision de la mairie de Paris : depuis septembre dernier, elle interdit le plastique à usage unique dans les courses organisées. Les marathoniens sont donc incités à disposer de leur propre contenant. Mais surprise : ils pourront tout de même se désaltérer dans des gobelets en carton… à usage unique. Absurde ? « Il s’agit d’une solution transitoire, pour cette année, afin de laisser le temps à nos coureurs de s’habituer aux nouvelles modalités de ravitaillement », explique Thomas Delpeuch, directeur des événements grand public chez ASO.

Alors que l’engouement pour le running ne se dément pas, les questions sur l’impact environnemental des courses se font plus pressantes. Pour les plus
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Benjamin Douriez