Roselyne Poznanski
RetraitePourquoi faut-il atteindre le taux plein
Dans un contexte économique contraint, tenter de faire valoir au mieux ses droits à la retraite est une évidence. En effet, une fois calculées, les pensions de base et complémentaires n’évoluent plus. Pire : leur revalorisation annuelle n’est désormais plus garantie. D’où l’importance de « liquider » ses retraites sans décote ni abattement.
Pas de départ possible avant l’âge minimal
Le taux plein, de 50 %, correspond au taux maximal de calcul du montant de la pension octroyée par un ou plusieurs régimes de base. Elle est directement liée à deux critères. Le premier, c’est l’âge légal de départ en retraite, ou âge minimal. Autrefois de 60 ans pour tout le monde, il a progressivement été repoussé par l’avant-dernière réforme sur les retraites (entrée en vigueur en juillet 2011) pour les personnes nées à partir du 1er juillet 1951, à raison de quatre mois supplémentaires par génération. Il est actuellement de 62 ans pour toutes les générations nées en 1955 ou après, sauf cas spécifiques de départ anticipé. Pour le moment, il s’applique aussi dans les principaux régimes complémentaires (Arrco et Agirc notamment), mais cette règle pourrait être modifiée : les futurs retraités seront donc pénalisés.
Une durée d’assurance en hausse constante
Le second critère d’une retraite de base à taux plein, c’est la durée d’assurance, exprimée
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