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Marc Horwitz
Depuis 1982, l'âge de la retraite est fixé à soixante ans. Rien de changé sur ce point, avec la nouvelle loi. Reste que la retraite à soixante ans est un droit, mais en aucun cas une obligation.
On estime actuellement à 800000 le nombre de personnes remplissant toutes les conditions de durée de cotisation pour pouvoir bénéficier, à soixante ans, d'une retraite à taux plein. C'est peu. Et, à l'avenir, ce chiffre ira en diminuant car on entre de plus en plus tard dans la vie professionnelle. Il faudra donc travailler largement au-delà de cette limite légale des soixante ans qui est déjà et restera un âge «théorique» si l'on veut toucher une retraite à taux plein. Pour faire passer cette mesure, le gouvernement a pu se prévaloir - plaisant retour des choses dans le contexte actuel où la France joue les «mauvais élèves» de l'Europe ! - des décisions prises en mars 2002 par les chefs d'Etat de l'Union européenne réunis à Barcelone qui s'étaient alors déclarés en faveur d'une augmentation progressive d'environ cinq ans de l'âge moyen de départ à la retraite d'ici 2010.
En application de la première loi sur les retraites votée par le Parlement en 1993 (la «loi Balladur»), la durée d'assurance requise pour obtenir une pension à taux plein (50%) sera progressivement allongée pour atteindre 160 trimestres pour les salariés du privé (et les régimes dits «alignés») nés après 1948. Fini donc, le temps où 150 trimestres
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Marc Horwitz
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