Viviane Cartairade
Résidences servicesPour qu’investissement ne rime pas avec cauchemar
Mieux vaut prévenir que guérir et donc prendre ses précautions avant d’acheter. Car les voies de recours, lorsque l’exploitation ne verse plus les loyers promis, voire met la clé sous la porte, sont très aléatoires.
Entre les promesses affichées lors de la vente et la réalité, il existe un gouffre qu’ont découvert des dizaines de milliers de propriétaires, quelques années après avoir réalisé leur investissement. Le beau rendement affiché à la vente fond de moitié, voire de 75 %, sous la pression d’un exploitant qui « renégocie » le bail commercial. L’achat ayant été vivement recommandé via un financement avec un crédit de longue durée pour « optimiser » la fiscalité grâce à la déduction des intérêts d’emprunt, les copropriétaires se retrouvent avec des recettes locatives ne couvrant plus leurs mensualités de crédit. Avec pour conséquence des situations budgétaires désastreuses. « J’étais en retraite, j’ai dû reprendre mon activité trois ans après avoir acheté à Promeo trois appartements en résidences touristiques, dont les revenus ont baissé de moitié. J’ai tenté de vendre, mais un deux-pièces acheté 180 000 € n’en vaut plus que 80 000. Je n’aurai pas de quoi rembourser la banque », témoigne cette infirmière libérale, sous couvert d’anonymat, victime d’une vente trompeuse et se sentant pourtant honteuse de s’être laissée berner par un promoteur sans scrupule ayant ruiné sa vie. On est
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