ENQUÊTE

Réparation des tablettes et smartphonesQualité non garantie

Sites spécialisés, réparateurs agréés, comptoirs de quartier… Plusieurs solutions existent pour réparer un smartphone ou une tablette tactile. Mais la ­qualité de la réparation laisse parfois à désirer.

Les smartphones à plat et les tablettes tactiles fissurées ne font pas que des malheureux. Depuis quelques années, différents acteurs se sont lancés dans la réparation de ces appareils qui, soumis à rude épreuve ou victimes d’un défaut de fabrication, tombent souvent en panne. « Hors marché opérateur, il manquait un maillon entre les distributeurs de mobiles comme The Phone House ou Videlec (aujourd’hui disparu) et les fabricants de téléphones », se souvient Martine Bocquillon, qui a eu en 2006 l’idée de combler cette lacune en lançant une enseigne dédiée à la répara­tion, Point Services Mobiles (PSM). Depuis, les smartphones se sont généralisés, les tablettes tactiles ont envahi les foyers et les solutions pour les réparer se sont diversifiées. Certains réparateurs existants d’appareils électroniques ont élargi leurs compétences. Des petites boutiques de quartier se sont spécialisées, misant sur un business plus pérenne que le blanchiment des dents ou la cigarette électronique. De nombreux sites Web offrent aussi leurs services. Vente de pièces détachées pour réparer soi-même (SOSav.fr), réparation à distance ou à domicile (Save my Smartphone, La Clinique du

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