Fabrice Pouliquen
Rénovation énergétiqueUn gouffre financier
Depuis 15 ans, les politiques publiques se succèdent pour embarquer les Français dans la rénovation énergétique des logements. Avec des résultats mitigés. D’où la priorité désormais donnée aux chantiers d’ampleur, qui cumulent plusieurs types de travaux. Sur le papier, c’est ce qui semble le plus efficace. Mais, sur le terrain, ce n’est pas des plus simples.
À l’automne 2023, Stéphanie Cases souhaite procéder à l’isolation thermique par l’extérieur de son logement. Elle vit avec ses deux enfants à Boussy-Saint-Antoine (91). Sa maison de 85 m², qui date des années 1970, était notée F au diagnostic de performance énergétique (DPE) lors de l’achat, en 2020. C’est l’une des 4,8 millions de résidences principales considérées comme des passoires thermiques (étiquettes F et G) en France. « De nouvelles fenêtres avaient été posées récemment, et le toit avait été isolé. Toutefois, je savais qu’il me restait beaucoup à faire », relate Stéphanie.
Rapidement, elle remplace la vieille chaudière à gaz et ajoute un poêle à bois. Les factures baissent, mais « il y avait toujours des déperditions, j’avais l’impression de chauffer pour rien, sans compter l’humidité ». Stéphanie envisage donc d’isoler ses murs par l’extérieur. Afin de l’aider à monter son dossier, elle contacte Hellio, une entreprise spécialisée dans la maîtrise de l’énergie. Qui calcule, une fois les primes
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