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Élisabeth Chesnais
À mesure que la « valeur verte » des logements prend de l’ampleur, la rénovation énergétique de qualité devient à coup sûr un investissement gagnant.
Le réchauffement climatique vous laisse de marbre ? La COP21 vous a ennuyés ? Vos factures d’électricité, de gaz ou de fioul ne vous font pas sourciller ? Qu’importe. Ce sujet vous concerne. Même si on se fiche éperdument des économies d’énergie, rénover au mieux son logement pour consommer le moins possible devient un impératif incontournable. Désormais, c’est en effet sa valeur patrimoniale qui est en jeu. Bien rénové, classé en B sur l’étiquette énergie, il prend de la valeur. Énergivore et classé en E, F ou G, il en perd. Menée à partir des bases notariales sur les ventes des logements réalisées en 2014, l’étude Dinamic est éloquente. En Bretagne, par exemple, en prenant la catégorie D comme référence, une maison classée C s’est vendue 7 % plus cher, une maison classée B, 12 % de plus. Mais classée en F ou en G, c’est 13 % de moins. Si les écarts de prix en fonction de la classe énergétique varient selon les régions, ils sont toujours très défavorables aux maisons peu isolées. Dans le Grand Sud-Ouest, par rapport au D, la décote atteint même - 18 % pour une maison classée en F, contre une surcote de + 9 % en B.
Du coup, même si le montant des travaux se révèle trop important pour être rentabilisé à court ou à moyen terme par les économies
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Élisabeth Chesnais
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