
Élisabeth Chesnais
La rénovation énergétique d’une copropriété, c’est compliqué, il faut mettre tout le monde d’accord. L’investissement est pourtant plus gagnant que les travaux réalisés au coup par coup.
Un ravalement qui devient indispensable ? Une toiture à refaire ? Le moment est idéal pour songer à entreprendre la rénovation énergétique de sa copropriété. « Embarquer la performance énergétique » à l’occasion de gros travaux est l’expression consacrée. Facultative à ce jour, l’option devrait devenir obligatoire avec la parution du décret qui doit mettre en musique cette mesure de la loi sur la transition énergétique. Mais il y a d’ores et déjà de bonnes raisons de se lancer dans une rénovation ambitieuse. D’abord les factures d’énergie, prohibitives dans les immeubles mal isolés ; ensuite le manque de confort, entre humidité, parois froides, condensation et degrés manquants ou surchauffes selon l’emplacement du logement ; enfin, la valeur patrimoniale de son bien, qui dépend de plus en plus de sa classe énergétique. Amener sa résidence en classe B, c’est assurer une plus-value à tous les copropriétaires. Construits pendant les Trente Glorieuses, avant le premier choc pétrolier et l’ébauche d’une réglementation thermique en 1975, nombre d’immeubles pas isolés du tout sont classés E, F ou G. Et ça ne va guère mieux jusqu’en 1984, avec des épaisseurs d’isolant limitées à quelques centimètres. Face aux
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Élisabeth Chesnais
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